Les Bleues du rugby ambitieuses mais sur leurs gardes pour la Coupe du monde

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Les Bleues du rugby ambitieuses mais sur leurs gardes pour la Coupe du monde
Laure Sansus sera le fer des lance des Bleues lors de cette Coupe du monde.
Laure Sansus sera le fer des lance des Bleues lors de cette Coupe du monde.Profimedia
Après un Tournoi des 6 Nations conclu à la deuxième place, les Bleues abordent la Coupe du monde en position d'outsider. Si sortir des poules est l'objectif minimum, les Françaises devront jouer leur meilleur rugby pour avoir une chance de voir le dernier carré, voire plus.

La malédiction. En huit éditions de cette Coupe du monde, les Bleues se sont inclinées sept fois en demi-finales, décrochant à six reprises la médaille de bronze, notamment lors des deux dernières éditions.

Mais cette fois, répliquer ce résultat s'apparenterait à une réussite. Si les Bleues ont réalisé un superbe Tournoi des 6 Nations au printemps, remportant quatre matchs pour ne céder que contre les intouchables Anglaises, les derniers temps posent question. 

En premier lieu, les Françaises ont disputé avant d'embarquer pour la Nouvelle-Zélande, lieu de la compétition, deux matchs amicaux contre l'Italie. Pour une victoire et une défaite, et un contenu tout sauf rassurant. Le tout contre des adversaires qu'elles avaient pourtant étrillé 39-6 en mars.

Des certitudes mais des questions en suspens

Pourtant, les Bleues ont des certitudes. À commencer par la demi de mêlée Laure Sansus, élue meilleure joueuse du dit 6 Nations. La charnière qu'elle forme avec Caroline Drouin est un des points forts du XV de France. 

Mais ces Bleues s'appuient sur des taulières. En premier lieu, leur capitaine, Gaëlle Hermet. Or, la troisième ligne aile sera absente lors du premier match contre l'Afrique du Sud, à l'instar d'une des vice-capitaines, Agathe Sochat, ou encore Safi N'Diaye

Ces trois cadres seront-elles aptes? Pourront-elles contribuer au parcours français? C'est un groupe de 32 joueuses qui a pris l'avion, ce qui laisse de nombreuses options au staff. 

Un Crunch capital

De la nouveauté a d'ailleurs été ajouté, avec notamment la tiularisation de Joanna Grisez à l'aile. Étincelante lors de la Coupe du monde de rugby à VII le mois dernier, dans laquelle les Françaises avaient décroché le bronze (tout un symbole), elle devra apporter du punch dans la ligne de trois quarts. 

Car lors de la double confrontation avec les Italiennes, les Bleues n'ont pas semblé à l'aise, en particulier les arrières. Certes, elles ont eu le temps de travailler, mais se profile déjà la semaine prochaine un affrontement avec leurs meilleures ennemies anglaises.

Et il sera d'importance, puisque le vainqueur devrait terminer en tête du groupe, les Françaises semblant de prime abord supérieures aux Sud-Africaines et aux Fidjiennes. Ce qui garantirait par exemple d'éviter les favorites Néo-Zélandaises en quarts de finale. Un point crucial en vue d'un bon parcours.

Si les Bleues veulent rejoindre le dernier carré, il leur faudra un savant alliage entre conquête de qualité et transformation du jeu variée. Ce qu'on a vu lors du 6 Nations par exemple. Le Crunch face aux Anglaises servira de juge de paix, et décidera sans doute des ambitions françaises dans la compétition. Premiers éléments de réponse samedi matin (3h15) pour l'ouverture contre l'Afrique du Sud. 

France gouvernement

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