A 12 points après 4 journées de Ligue des champions, le Napoli est déjà qualifié pour les huitièmes de finale. Premier du championnat italien (29 pts) et toujours invaincu, l'équipe de Luciano Spalletti intimide bien plus qu'on aurait pu l'imaginer. Et s'il reste encore du temps avant la fin de l'année, voire la fin de saison, tous les espoirs sont permis. D'autant plus que des similitudes peuvent être détectées entre 1988/1989 et aujourd'hui. Alors pourquoi se priver de rêver ?
Une équipe bien remaniée
Contrairement à 1988, Naples n'a pas fini à la seconde place de la Serie A l'an passé mais troisième une petite différence qui a son importance dans l'esprit des recruteurs. Ceux-ci ont du palier les départs de cadres tels que Fabian Ruiz, Dries Mertens ou Lorenzo Insigne.
Reconstruire l'effectif... Comme les changements amenés par de nouvelles recrues en 1988.
C'est dans ce contexte que le Coréen Kim Min-jae, alors quasiment inconnu au bataillon, s'est inscrit en défense napolitaine. Giovanni Simeone apporte une nouvelle dynamique à l'attaque du Napoli, tout comme Khvicha Kvaratskhelia, le Géorgien dribbleur, terreur des défenses adverses (9 buts, 7 passes décisives). Une star en devenir, ayant déjà gagné le coeur des supporters qui l'ont surnommé Kvaradona... Là aussi, en rapport avec l'histoire.
L'année de tous les possibles ?
Le Napoli n'a jamais su retrouver un succès aussi significatif que sous l'ère Diego Maradona. Cette année, le début de saison de Luciano Spalletti est irréprochable. Les Ciucciarelli forment la meilleure attaque du Calcio avec 26 buts marqués et font un sans-faute en Ligue des champions. Mieux, ils ont éteint l'Ajax d'Amsterdam à domicile (1-6), une victoire d'une rareté significative.
Les Napolitains alignent aussi le meilleur nombre de réalisations sur la scène européenne avec 17 buts en 4 rencontres. Que de débuts prometteurs, annonçant une jolie saison à portée de mains, en championnat et en C1.
Pour ne pas déroger à la tendance actuelle, Naples est venu à bout de l'AS Roma ce dimanche (1-0), grâce à un but de Victor Osimhen. Attention cependant à ne pas reproduire les mêmes erreurs que la saison passée. Le Napoli menait en effet en championnat jusqu'au mois de décembre avant de relâcher ses efforts.
Fin prêt pour le retour de la Ligue des champions après une semaine de battement, le club du sud de l'Italie devra redoubler d'efforts face à un Liverpool en relance. Mais s'ils font preuve de sérieux, la victoire sera à portée de main.