La vaillance de l'Atletico a payé, l'Inter sort de la Ligue des champions aux tirs au but

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La vaillance de l'Atletico a payé, l'Inter sort de la Ligue des champions aux tirs au but
Griezmann et l'Atletico ont réussi leur pari !
Griezmann et l'Atletico ont réussi leur pari ! AFP
L'Atletico de Madrid, qui a fini par arracher la prolongation au bout du temps règlementaire, s'est imposé lors de la séance des tirs au but (2-1, 3-2 t.a.b.).

En route pour un énième titre de champion d'Italie, l'Inter était bourré de certitudes en débarquant au Wanda Metropolitano. La victoire 1-0 de l'aller offrait un avantage certain aux Nerazzuri, qui voulaient finir le travail. Dans le dur en Liga, l'Atletico Madrid jouait sans doute sa saison ce soir, et enregistrait le retour d'Antoine Griezmann pour croire à l'exploit. 

Objectif pour les Colchoneros : emballer la rencontre. Un objectif qui manque d'être rempli en 4 minutes quand Samuel Lino s'offre un numéro sur l'aile gauche, mais Yann Sommer a la main ferme. Le couloir en question est problématique pour les deux équipes, puisque c'est là que Denzel Dumfries déboule plein gaz mais bute deux fois sur Jan Oblak (12e). Puis c'est une frappe contrée de Lautaro Martinez qui manque de surprendre le portier slovène. Loin d'être décontenancé, l'Atletico continue d'ouvrir le jeu. Mais manque de justesse dans l'entrejeu, et cela commence à se sentir dans leurs attaques placées. 

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Pourtant, il y a de la place, comme quand Sommer se détend sur une belle tête d'Alvaro Morata (27e). L'influence de Griezmann commence alors à se faire sentir, mais pas assez pour percer la défense visiteuse. Et l'Inter, comme souvent, se montre clinique quand un jeu à trois léché envoie Nicolo Barella offrir un centre en retrait dévastateur à Federico Dimarco, qui crucifie l'Atletico peu après la demi-heure.

On croit la partie pliée, mais l'Atletico fait alors admirer sa combativité, et quand Benjamin Pavard manque son dégagement sur une remise de Koke, Antoine Griezmann est là pour ajuster Sommer et relancer le match (34e). 

Après une nouvelle occasion du Tricolore et une fin de première période à l'avantage des locaux, la pause arrive à point nommé pour l'Inter, toujours provisoirement qualifié (1-1). L'Atletico ne baisse cependant pas de pied en ressortant des vestiaires, et a l'occasion d'enflammer le match sur un sombrero magnifiue signé Marcos Llorente sur l'aile droite, mais la frappe de Griezmann n'est pas assez appuyée pour inquiéter Sommer (52e). 

L'Atleti a les occasions, comme sur une reprise trop enlevée de Morata, mais l'Inter ne semble clairement pas destabilisé. Néanmoins, les Nerazzuri ont perdu du mordant en contre-attaque, les locaux baissent d'un ton et le match perd en intensité. Diego Simeone lance alors son banc pour retrouver du punch, mais l'Inter a réussi son coup : son rival est anesthésié, et Marcus Thuram passe proche de tuer le match (75e). 

Les locaux lancent alors leur baroud d'honneur, et sont proches du but quand Angel Correa se fait enlever le ballon alors qu'il allait fusiller Sommer (79e). Dans la foulée, Barella s'échappe et bute sur Oblak, qui retarde l'échéance. Le portier offre ainsi la possibilité d'une balle de match à son équipe, mais la frappe de Memphis Depay, à peine entré, heurte le poteau d'un Sommer battu. On croit que c'est fini, mais le Néerlandais à d'autres plans, et trouvé dans la surface, il enchaîne à vitesse grand V et bat enfin un Sommer impuissant (87e). 

Cette fois, l'Inter est à terre et se regroupe pour sécuriser la prolongation, qui manque de lui échapper pour de bon quand, sur un dernier déboulé de Griezmann, Rodrigo Riquelme enlève trop la balle de qualification. Prolongation donc, dans laquelle Thuram se signale le premier d'une tête au-dessus, mais le rythme n'est guère élevé. Les Colchoneros manquent d'en profiter sur une reprise de Depay sur laquelle Sommer ne transpore pas la sérénité. 

Le match se tend alors sur un geste tendancieux de Thuram, les cartons pleuvent, mais on s'achemine lentement mais sûrement vers une séance de tirs au but. Et malgré quelques situations confuses, ce sera bien le cas. Jan Oblak est le premier à frapper en sortant l'envoi d'Alexis Sanchez, puis celui de Davy Klaassen après l'échec de Saul. Lautaro Martinez finira de saborder les chances de son équipe en envoyant son pénalty dans le ciel, offrant la qualification à l'Atletico Madrid. Mérité ? Oui. Mais il aura fallu cravacher pour les Colchoneros, qui restent en vie et renvoient l'Inter à la maison. 

Antoine Griezmann omniprésent ce soir.
Antoine Griezmann omniprésent ce soir.StatsPerform
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