L'homme du jour (1er décembre) : Hakim Ziyech, le Roi Lion de l'Atlas

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L'homme du jour (1er décembre) : Hakim Ziyech, le Roi Lion de l'Atlas

Ziyech, retour gagnant avec le Maroc
Ziyech, retour gagnant avec le MarocProfimedia / PressBox
Auteur de l'ouverture du score contre le Canada d'un lob exquis, Hakim Ziyech a amplement contribué à la qualification du Maroc en 1/8 de finale pour la première fois depuis 1986. Pourtant, sa participation au Mondial a longtemps été remise en question pour une raison extra-sportive qui a coûté son poste à Vahid Halilodzic.

Hakim Ziyech avait une sacrée pancarte dans le dos au moment de débuter le Mondial. Brouillé avec Vahid Halilodzic qui refusait de le convoquer sans de plates excuses préalables, le joueur de Chelsea était au centre d'un imbroglio. Fallait-il virer le sélectionneur qui avait permis au Maroc d'aller à la Coupe du monde au terme d'un parcours toujours aussi difficile dans la zone Afrique ou bien privilégier le retour d'un joueur qui n'avait pas participé à cette campagne de qualification victorieuse ? La fédération a tranché : ce sera Ziyech.

Choisir le joueur plutôt que le technicien bosnien était une décision périlleuse. Elle s'est accompagnée d'une idée payante : nommer Walid Regragui au poste de sélectionneur. Outre le fait qu'il a évidemment rappelé Ziyech qui n'avait plus porté la tunique nationale depuis le 12 juin 2021 et un amical anonyme contre le Burkina Faso (1-0), le natif de Corbeil-Essonnes a érigé une forteresse. En 6 matches, son équipe n'a encaissé qu'un seul but, un csc contre le Canada ce jeudi après-midi alors que le Maroc avait déjà fait l'essentiel pour valider sa qualification en 1/8 de finale avec la 1re place du groupe F en prime (2-1). Les prestations collectives sont abouties, avec une grande solidarité dans le repli et une énorme confiance qui finit par avoir raison de l'adversité. 

Ziyech a été un homme clef dans le secteur offensif. Toujours en mouvement, toujours en quête de déséquilibre, il a été prépondérant contre la Belgique pour envoyer les Diables rouges au purgatoire (2-0), avec une passe décisive sur le 2e but marocain qui a couronné sa prestation. Face au Canada, s'il n'a pas réalisé le meilleur match de sa carrière, c'est lui qui est à la réception d'une relance manquée de Milan Borjan, pour lober le gardien des Canuck dès la 4e minute. Son premier but depuis plus de 2 ans avec les Lions de l'Atlas. Une réalisation qui vaut son poids d'or dans l'histoire.

Trente-six ans après, le Maroc disputera la phase à l'élimination directe. Il n'y aura pas de iatus de l'Histoire : ce ne sera pas face à l'Allemagne (de l'Ouest) de Lothar Matthaüs mais contre l'Espagne de Sergio Busquets. Avec une Roja capable de multiplier les temps de possession, de vite récupérer le ballon mais aussi de perdre le fil même après avoir ouvert le score comme ce fut le cas contre l'Allemagne et le Japon, les Lions de l'Atlas ont une très belle carte à jouer. Car pour cette génération emmenée sur le terrain par Ziyech, cette qualification n'est pas une fin en soi mais bien le début de quelque chose de plus grand. 

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