"L'idée donnée que les Russes ne sont pas testés en ce moment est fausse", a-t-il déclaré. "Ils sont testés en ce moment même."
Toutefois, M. Niggli a déclaré que le rétablissement de l'agence russe antidopage RUSADA - suspendue à la suite d'un vaste scandale de dopage et de corruption - était "compliqué" parce qu'il était actuellement impossible d'envoyer des représentants de l'AMA à Moscou pour procéder à une évaluation de première main.
Le Comité international olympique a déclaré qu'il étudiait une "voie" pour permettre aux athlètes russes et biélorusses de participer aux Jeux olympiques de Paris en 2024, une suggestion qui a provoqué la colère de l'Ukraine.
De son côté, l'AMA avait déclaré qu'elle envisagerait la réintégration de la RUSADA en décembre après deux ans de non-conformité. M. Niggli a déclaré que l'invasion russe n'affecterait pas l'évaluation de l'AMA quant à la réintégration de la RUSADA dans ses rangs.
"Le conflit armé n'est pas censé influencer le travail antidopage que nous avons effectué", a avoué M. Niggli lors d'un entretien avec l'AFP au siège de l'AMA à Lausanne.