Kompany captive ses joueurs après avoir intégré la méthode Guardiola

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Kompany captive ses joueurs après avoir intégré la méthode Guardiola

Vincent Kompany deviendra-t-il un jour l'un des meilleurs entraîneurs du monde ?
Vincent Kompany deviendra-t-il un jour l'un des meilleurs entraîneurs du monde ?AFP
L'ancien défenseur exceptionnel Vincent Kompany (36 ans) s'est reconverti en entraîneur juste après sa carrière de joueur. Si ses débuts n'ont pas été des plus heureux, il connaît aujourd'hui une saison fructueuse.

Le Belge a quitté Manchester City en 2019 pour rejoindre le club d'Anderlecht, où il a commencé sa brillante carrière professionnelle. Il est devenu entraîneur tout en jouant et devenant le capitaine de l'équipe. Après un an et 15 matchs joués, il est passé derrière la ligne de touche.

Cette collaboration n'a pas été très fructueuse, puisqu'il n'a pas remporté le titre de champion, qui était l'objectif premier du club. Il a réussi à atteindre une fois la finale de la Coupe nationale, mais a été défait.

En juin 2022, donc, il traverse la manche et devient l'entraîneur du club anglais de Burnley. L'équipe ayant quitté la Premier League lors de la saison précédente, la tâche est de la ramener parmi l'élite. En Championship, les Clarets sont en plein essor. Après 26 journées disputées, ils siègent en tête du classement avec une avance de cinq points sur Sheffield United.

Le duo est sur la bonne voie pour retrouver la Premier League après un an, puisque neuf points de plus séparent les "Blades" et le troisième, Blackburn. Cependant, les résultats et les points seuls ne rendent pas justice au travail de Vincent Kompany. Le Belge a impressionné ses joueurs par son souci du détail et sa préparation tactique des matchs.

Le milieu de terrain Johann Berg Gudmunsson joue par ailleurs un rôle important dans l'équipe. D'après lui, Burnley a un entraîneur au potentiel énorme et à l'avenir prometteur, parce qu'il donne le meilleur de lui-même chaque jour.

"Son rythme de travail et son souci du détail sont incroyables. Il regarde toujours un grand nombre de matchs de chaque adversaire que nous rencontrons. Il analyse les forces et les faiblesses. Il nous prépare très bien. Il peut dire exactement comment nous pouvons gagner", a-t-il confié.

"Les séances d'entraînement sont répétitives et ont tendance à être longues, voire exigeantes sur le plan tactique, mais nous savons que cela fonctionne fantastiquement. Nous respectons cela et essayons de suivre ses instructions. Il ne veut pas que les gens le voient comme une légende en tant que joueur, il forge sa nouvelle carrière d'entraîneur. Il veut être jugé sur ce qu'il peut faire maintenant", poursuit l'international islandais aux 82 sélections.

Josh Cullen a déjà fait ses preuves sous les ordres de Kompany à Anderlecht et il affirme qu'il n'a pas hésité à rejoindre Burnley cet été après son expérience avec lui.

"On peut dire que je m'attendais à une saison réussie. Je savais quel genre de manager et de personne il était. J'ai senti qu'il pouvait transmettre ses idées et son approche aux joueurs très rapidement", ne cache pas l'Irlandais.

"Je pense qu'il peut devenir un entraîneur de classe mondiale. Sa volonté de travailler et les détails sur lesquels il pinaille sont inégalables. Il peut faire beaucoup avec son approche et ses connaissances. Je n'ai jamais vu un coach travailler aussi dur. Le travail qu'il accomplit dans les coulisses sans que personne ne le voie est incroyable", a déclaré Cullen, qui ne tarit pas d'éloges sur son entraîneur.

Les fans et les adversaires de Burnley sont depuis longtemps habitués à ce que cette équipe joue le "vieux style anglais" avec beaucoup de coups de pied dans le ballon, de la dureté dans les duels, un jeu de puissance et de la qualité dans les situations offensives.

Ceci est depuis longtemps l'empreinte laissée par un entraîneur immensément populaire, Sean Dyche. Maintenant, il s'agit de quelque chose de différent. Kompany a appris le concept moderne du jeu auprès de son entraîneur de longue date, Pep Guardiola, lorsqu'il jouait pour les Citizens.

En été, Burnley a parié sur de jeunes visages, tout en vendant au plus offrant ses anciennes recrues. Plus de 76 millions d'euros pour le trio Dwight McNeil, Nick Pope et Maxwel Cornet ont été ainsi glanés. Taylor Harwood-Bellis est devenu un pilier au poste de la charnière centrale alors même qu'il vient d'arriver de Manchester City. Les flancs de la défense sont occupés par Ian Maatsen, prêté par Chelsea, et le latéral droit brésilien Vitinho.

Le talent néerlandais a d'ailleurs renversé la situation dans le premier match de la saison, qui a été la première victoire compétitive de Kompany en Angleterre. La menace offensive de la paire démontre le style préféré du tacticien. Il est couvert par Cullen, déjà cité, et Josh Brownhill.

Ensemble, ils peuvent contrôler le terrain et dicter le rythme du jeu. Ce dernier est également l'élément le plus créatif de l'équipe. Cet aspect qui était absent à Burnley depuis longtemps. Les joueurs d'expériences, quant à eux, sont principalement restés en attaque. Jay Rodriguez est le meilleur buteur avec neuf buts. Il est épaulé par Ashley Barnes.

Les recrues de l'été, Anass Zaroury et Manuel Benson, par exemple, qui a déjà inscrit sept buts, leur apporte un complément depuis les ailes, et ce, principalement grâce à l'excellent jeu de Nathan Tella, en provenance de Southampton.

Si l'on compare Burnley sous la direction de Dyche, et sous celle de Kompany, nous pouvons remarquer qu'il s'agit d'une équipe complètement différente.

Malgré une bonne avance, le club du nord de l'Angleterre, le Championnat ne peut être considéré comme acquis. Cependant, si les Clarets venaient à remporter le titre, le nouvel entraîneur serait l'un des acteurs de cette réussite.

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