Juventus : la dégringolade d'une étoile, entre problèmes financiers et sportifs

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Juventus : la dégringolade d'une étoile, entre problèmes financiers et sportifs

Un supporter de la Juventus, ce week-end devant le match opposant le club turinois à Bologne pour la première victoire de l'équipe depuis août (3-0).
Un supporter de la Juventus, ce week-end devant le match opposant le club turinois à Bologne pour la première victoire de l'équipe depuis août (3-0).Profimedia
En mauvaise position en Ligue des champions (3e avec 2 défaites), et l'ombre d'elle-même en championnat (7e, 13 pts), la Vieille Dame témoigne de signes de fatigue, autant économiques que sportifs.

Un nouveau stade, deux finales européennes, des championnats italiens en cascade, Ronaldo... La Juventus a vu grand, a côtoyé les étoiles et s'est bien portée pendant quasi une décennie. Mais voilà, de l'eau a coulé sous les ponts et la situation du club italien n'est pas au beau fixe. Economiquement comme sportivement, la Vieille Dame peine à se redresser. 

Un modèle d'évolution...

Ouvert en septembre 2011, le Juventus Stadium, désormais renommé Allianz Stadium, a engendré des coûts importants pour les propriétaires du club. A l'époque, la direction de la Juventus avait hésité. Elle voulait un stade plus petit mais a fini par opté pour le modèle à 41 500 places assises. Au début, tout allait bien. Un taux de remplissage à 90%, qui contrastait avec le peu de revenus que le club se faisait sur la billetterie auparavant (20 millions avec le Stadio delle Alpi, 40 millions pour le Juventus Stadium). 

De belles avancées, qui ont raccroché les Bianconerri à la scène européenne. D'abord en se hissant à la tête du championnat italien (2012-2020). Mais aussi en se frottant à des clubs tels que le Real Madrid, Arsenal ou Manchester United en Ligue des Champions

Avec toutes ces nouveautés, la Juventus a opté pour la création de sa propre marque, provoquant en 2017, un changement esthétique d'écusson. Celui-ci a permis aux Italiens d'étendre leur portefeuille de licensing en Asie et d'améliorer leurs recettes. Les Turinois ont aussi créé un partenariat avec Netflix au début de la saison 2017-2018. Le tout pour "une passion de l'innovation", d'après le coprésident des recettes du club, Frederico Palomba. 

La Vieille Dame cherchait, via ces biais, à se moderniser et devenir "une référence mondiale dans le domaine du divertissement", surpassant la dimension sportive qui devait primer. 

... Mais un pari perdant

Seulement après avoir attiré de nouveaux sponsors, partenariats, et stars telles que Cristiano Ronaldo, la Juventus a commencé à battre de l'aile en 2020. La pandémie est passée par là. Elle a entaché la billetterie, et les recettes inexistantes ont creusé un déficit de 209,9 millions d'euros pour la saison 2020-2021.

Ainsi, le club a été contraint d'utiliser les revenus glanés pendant les mercatos pour gérer les dépenses sportives, notamment celles de la vente de Ronaldo (15 millions d'euros + 8 de bonus) d'après la Gazetta dello Sport.

Et cela se ressent désormais sur l'aspect sportif. Une longue descente aux enfers, dans laquelle tout le monde peine à trouver une solution. 

Massimiliano Allegri, entraîneur de la Juventus depuis 2021 ne parvient plus à guider ses joueurs. Une défense aux abois, des déchets techniques, un manque de précision, et des attaquants stériles provoquent toutes les semaines une nouvelle désillusion. 

Criblés de dettes, les représentants de la Vieille Dame ne peuvent même pas licencier Allegri. En effet, si aucun accord à l'amiable venait à être trouvé, son licenciement coûterait 36 millions d'euros. Une somme que le club de Turin ne peut pas se permettre. Il reste donc aux rênes de l'équipe.

L'ancien milieu de terrain est sous contrat jusqu'en 2025 avec une rémunération de 7 millions d'euros par an.

France gouvernement

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