"Bien sûr, je suis de près les performances de la France. Pour moi, c'est une source de fierté de voir comment ils se sont présentés à cette Coupe du Monde 2022 au Qatar et ils sont très proches d'un résultat historique, leur deuxième trophée consécutif de Coupe du Monde. Même si je ne m'exprime pas sur les médias sociaux, si je ne sors pas beaucoup dans les médias, je soutiens pleinement l'équipe nationale de France", a déclaré Platini.

La France, championne du monde en titre, s'est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde après avoir battu le Maroc 2-0 (1-0), ce mercredi soir au stade Al Bayt d'Al Khor, dans la deuxième demi-finale du tournoi.

Les ''Bleus'' se sont imposés grâce aux buts de Théo Hernandez (5e) et Randal Kolo Muani (79e). Face à la révélation de cette édition et se battront dimanche pour leur troisième titre mondial, après ceux de 1998 et 2018.

La France est la première équipe à disputer deux finales consécutives de la Coupe du monde depuis le Brésil en 2002. Seuls l'Italie (1934 et 1938) et le Brésil (1958 et 1962) ont réussi à remporter deux trophées consécutifs.

Comme prévu, en octobre, le ministère public suisse a annoncé qu'il avait fait appel de l'acquittement de Michel Platini, ancien président de l'UEFA, et de Sepp Blatter, ancien président de la FIFA, alors qu'ils se dirigeaient vers un nouveau procès.

Début juillet, la justice suisse a acquitté les deux personnes en première instance dans l'affaire de fraude qui avait anéanti en 2015 les ambitions de Platini de se hisser au sommet du football mondial.

Cette saga juridique et médiatique qui a débuté il y a sept ans est loin d'être terminée. Le Ministère public de la Confédération suisse (MPC) a annoncé cet après-midi qu'il avait " envoyé une déclaration de recours à la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral (TPF) " de la ville de Bellinzona et " demandé l'annulation du jugement de première instance ", suite à l'acquittement de Michel Platini (67 ans) et Sepp Blatter (86 ans) le 8 juillet dernier.

Platini a été le conseiller de Blatter de 1998 à 2002, durant le premier mandat du Suisse à la tête de la FIFA, avec une rémunération annuelle de 300 000 francs suisses.

En 2011, alors qu'il était déjà devenu président de l'UEFA, le Français a réclamé une dette de 2 millions de francs suisses à la fédération internationale de football pour son travail de conseiller, que l'instance internationale lui a payé ''illégalement'' et ''aux frais de la FIFA'', selon les procureurs suisses.