Ibrahima Konaté : "J'ai envie de dire la France, mais après, vous allez utiliser ça contre nous !"

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Ibrahima Konaté : "J'ai envie de dire la France, mais après, vous allez utiliser ça contre nous !"

Ibrahima Konaté ce mercredi 7 décembre.
Ibrahima Konaté ce mercredi 7 décembre.AFP
Cet après-midi, à 15h30, Ibrahima Konaté s'est présenté devant les journalistes pour répondre à leurs questions.

Son duo avec Upamecano : "Je n'ai pas senti un déclic, car j'ai connaissance de ses capacités en ayant joué avec lui pendant des années. Ce qu'il nous montre est exceptionnel, à l'image de son niveau."

Sur Rabiot : "Je ne le connaissais pas personnellement, l'avoir avec nous au quotidien est très bien, c'est un bon vivant. Sur le terrain, c'est aussi un joueur phare, il apporte beaucoup offensivement et défensivement."

Sur Kane : "C'est un très grand joueur. J'ai eu l'occasion de l'affronter à plusieurs reprises. Mais il faut regarder l'équipe et pas un joueur en particulier."

La Premier League : "Le foot anglais m'a apporté une concentration plus importante. Une erreur se paie cash en Angleterre. Chaque équipe est dangereuse, il faut être concentré tous les week-ends."

Sur Kylian Mbappé : "C'était une petite séance de récupération, la veille, on a eu un jour off. Je pense qu'il a décidé de rester en salle avec le coach, il n'y a rien d'inquiétant. (...) Il a préféré rester en salle. On compte sur lui comme sur tous les joueurs du groupe. Il faut que tout le monde soit en bonne santé pour affronter l'Angleterre."

Sur le duel Mbappé-Walker : "Walker et Mbappé sont deux très grands joueurs. Walker fait partie des meilleurs latéraux droits du monde, j'ai hâte de voir cette bataille."

La rivalité avec l'Angleterre : "Cette rivalité existe depuis bien longtemps, en U16, j'ai affronté l'Angleterre et c'était un match différent. Cette rivalité existe depuis la nuit des temps. Alexander-Arnold m'a envoyé un message en me disant 'à samedi mon frère' car je suis très proche de lui."

Comment battre les Anglais : "Le football ne se joue pas à un, à deux ou à quatre. Il faut parler du collectif, comment les embêter collectivement. C'est le travail du coach de nous montrer ce qu'on ne voit pas."

Les coups de pied arrêtés : "Sur les défensifs, il y a eu un match où on n'a pas suivi les consignes et on a pris un but. Mais on a appris de nos erreurs, depuis ça va mieux. Offensivement, on va continuer pour essayer de marquer."

Une faiblesse adverse : "Je n'en ai aucune idée, mais même si je savais, je ne l'aurais pas dit, je n'ai pas envie de donner des infos."

Un favori pour le Mondial : "J'ai envie de dire la France, mais après, vous allez utiliser ça contre nous ! C'est difficile, il peut tellement y avoir des surprises. Si je dois en choisir une, ce sera la France, ou alors une équipe avec des joueurs de Liverpool."

L'organisation : "Je suis dans le camp de base, je m'entraîne et je vais au match. De ce que me disent mes amis et la famille, l'organisation est exceptionnelle. Ceux qui sont contents d'être là tant mieux, ceux qui ne le sont pas, on ne les a pas obligés à venir. Il faut féliciter le Qatar pour cette organisation."

Son intégration : "Je suis bien intégré. Le groupe accueille très bien les joueurs. Tant que ça se passe bien sur le terrain et en dehors, on ne peut qu'apprécier."

Défendre sur Mbappé : "C'est compliqué... Kylian est impressionnant. D'année en année, il évolue et devient encore meilleur. Je ne sais pas où il va s'arrêter. On a la chance de l'avoir dans notre équipe et pas contre nous."

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