Ibrahim Sissoko, la nouvelle recrue offensive de Saint-Étienne est encore en rodage

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Ibrahim Sissoko, la nouvelle recrue offensive de Saint-Étienne est encore en rodage

Ibrahim Sissoko contre Grenoble
Ibrahim Sissoko contre GrenobleProfimedia
Arrivé à l'AS Saint-Etienne en provenance de Sochaux cet été, Ibrahim Sissoko a la lourde tâche de remplacer Jean-Philippe Krasso et de diriger d'un pied de maître l'attaque stéphanoise. Un statut qu'il tente toujours d'assimiler à l'aube de la 4e journée de Ligue 2.

Trois buts en trois matchs. Le ratio est bon et si on s'en fit simplement aux statistiques, Ibrahim Sissoko effectue un début de saison tonitruant chez les Verts. Seulement, la réalité est éloignée des chiffres. Ces réalisations ont toutes été marquées sur pénalty. L'attaquant de 27 ans a encore besoin de temps pour s'adapter à sa nouvelle équipe et à faire fonctionner son attaque, notamment en travaillant sur son entente avec Ibrahima Wadji.

Un profil impactant

Sissoko est un joueur connu des pelouses de Ligue 2. Attaquant régulier à Niort de 2019 à 2022, il est passé à Sochaux la saison dernière mais, victime d'une rupture du ligament croisé antérieur en février, il n'a pas vraiment pu faire parler toutes ses compétences. 

Avant-centre, il est capable de bien prendre la profondeur et de finir ses actions en faisant parler son physique imposant (1,92m). Sa qualité de frappe est telle qu'il peut aussi décrocher de puissants tirs croisés dès l'entrée de la surface. 

Son profil détonne de ce dont les suiveurs de Saint-Etienne avaient l'habitude avec Jean-Philippe Krasso. Moins technique et moins rapide, il n'est pas son digne successeur et c'est peut-être finalement pour cela qu'il doit désormais faire ses preuves. 

Vers une montée en puissance ? 

Le 5 août dernier, il est sorti sous les sifflets de Geoffroy-Guichard. Le 19, il était acclamé pour avoir transformé les deux pénalties qui ont offert la victoire à Saint-Etienne. Sissoko apprend à s'accommoder à sa nouvelle équipe, et à évoluer avec elle sur le terrain.

Contre Grenoble (match perdu 0-1), l'attaquant attendu au tournant pour sa première titularisation, a manqué de rythme et d'automatismes. Il a laissé passer de belles chances de but, et n'a pas su rendre ses combinaisons avec Wadji ou Mathieu Cafaro intéressantes. Un souci offensif qui a souligné l'inefficacité complète du groupe à tuer son match. 

Face à Rodez (perdu 2-1), rebelote. L'attaquant a été muselé durant la totalité de son match (62 minutes) et n'a brillé que l'espace d'une poignée de secondes après avoir inscrit un pénalty à la 58e minute. Toujours en difficulté lorsqu'il s'agit de concrétiser ses chances dans le cours du jeu, Sissoko peine. 

Et le week-end dernier, l'ASSE et son attaquant ont à nouveau éprouvé de grosses difficultés à avancer à travers un match fermé. Pourtant, cette fois, la chance a tourné en faveur des locaux (2-1). Quevilly a fauté, offrant deux penalties à Sissoko. 

Il ne manque plus qu'au Malien de se lancer concrètement dans sa saison pour faire des étincelles. Celles-ci viendront avec de la patience et du travail. Peut-être même plus vite que prévu, ce lundi soir (21h) contre Annecy.

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