Manchester United en Ligue des champions : la balle de match se nomme Chelsea

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Manchester United en Ligue des champions : la balle de match se nomme Chelsea
Casemiro risque d'être utile face à Chelsea.
Casemiro risque d'être utile face à Chelsea.
AFP
Ce jeudi soir, en match en retard de la 32e journée de Premier League, Manchester United reçoit Chelsea dans un choc qui ne l'est plus que sur le papier désormais. Dans les faits, l'équipe d'Erik ten Hag est favorite et doit prendre un point au minimum pour s'assurer la qualification en Ligue des champions.

Une seule victoire glanée depuis début-avril, la fin de saison de Chelsea est presque cataclysmique, pour ne pas dire l'exercice dans son entièreté. En effet, si on prend en compte les 25 dernières journées, les Blues sont 16e de Premier League, avec deux points d'avance sur la zone rouge. 

En ce sens, leur réception dans le Nord de l'Angleterre par Manchester United s'annonce limpide. Les Red Devils vont affronter une équipe malade depuis des mois et ne pas gagner serait un échec cuisant.

Concrétiser la belle saison

Cela fait quelques semaines, que le collectif de Ten Hag brille moins, il semble fatigué, usé par la saison et le calendrier. Mais si on tente un bilan global, les conclusions sont plutôt positives. 

Pour sa première saison en Premier League, l'entraîneur néerlandais est parvenu à faire de ce United-là, une équipe capable de dominer bon nombre d'adversaires, de se montrer entreprenante et d'atteindre un niveau de jeu plutôt élevé. Surtout, il y a une EFL Cup remportée et c'est loin d'être négligeable outre-Manche. 

Malgré le fait que les Red Devils aient parfois surperformé - en témoigne les statistiques avancées -, il réside un certain nombre de motifs d'espoirs pour la suite, et ce, dès la saison prochaine. En étoffant davantage l'effectif, surtout en qualité, il ne serait pas étonnant de voir ce collectif se battre pour le titre. Un moment donné, précisément fin-février/début-mars, on a même cru voir l'équipe de Ten Hag jouer les troubles-fêtes avec Manchester City et Arsenal. 

Cela n'a pas tenu sur la longueur, la faute à la difficulté de tenir week-end après week-end, car les individualités n'ont pas su répondre présent jusqu'au bout notamment. Avec un Marcus Rashford encore plus fort, les résultats auraient été encore meilleurs. Mais peu importe, car l'objectif était ailleurs, celui de finir dans le Top 4 et c'est en passe de se réaliser. Il manque un petit point pour reléguer définitivement Liverpool à la 5e place. 

Malgré une production offensive en berne depuis plusieurs semaines (xG vraiment inférieurs à ceux de Liverpool, Brighton et Newcastle), les Red Devils vont devoir tout donner ce jeudi soir pour faire le travail à Old Trafford. Un stade qui n'a plus connu la défaite toute compétitions confondues depuis le début de saison - une vraie force. Toutes les grosses écuries du championnat s'y sont cassés les dents. Bonne chance à Chelsea. C'est donc le moment de conclure en beauté pour United devant ses supporters.

Profiter de la méforme totale des Blues

Il convient d'être honnête d'emblée, la saison du club de Londres est cataclysmique. Premièrement, car statistiquement, c'est du jamais-vu depuis les années 90, deuxièmement, car au regard des investissements faits, il est terrible d'effectuer de telles prestations. 

Même si les joueurs de Frank Lampard parviennent à remporter leurs deux derniers matches, ils n'atteindront même pas les 50 points, un bien maigre total qui n'était plus arrivé depuis la saison 1990-1991, soit 32 ans ! 

Ensuite, si les Blues n'intègrent pas le Top 11 - ils sont actuellement 12e -, cela constituerait une première depuis l'instauration de la Premier League à 38 journées. Si on remonte avant 1995, il y a l'exercice 1993-1994 qui avait mal fini : 14e.

Concernant le nombre de défaites (15), il faut remonter à 1997-1998 pour trouver pareille performance. Enfin, dernière statistique plutôt effarante : le nombre de buts marqués (36 après 36 journées). Si Chelsea ne passe pas la barre des 40 unités, cela serait la seconde fois que cela arrive dans l'histoire du club, la seule fois fut il y a 99 ans (31) !

Hormis ces nombres, on ne vous apprend rien, la première année de Todd Boehly est un accident industriel et dans le jeu, on a rarement vu des Blues aussi peu dangereux et cohérents sur un terrain de football. Malheureusement pour eux, les Red Devils doivent en profiter ce jeudi soir pour enfoncer le clou - de la qualif' pour eux et du cercueil pour leur adversaire.

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