Victoire impérative à l'Allianz Riviera, Nice doit respecter son statut contre Montpellier

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Victoire impérative à l'Allianz Riviera, Nice doit respecter son statut contre Montpellier
Farioli a tout intérêt à faire gagner son équipe ce vendredi soir.
Farioli a tout intérêt à faire gagner son équipe ce vendredi soir.MATTHIEU MIRVILLE/DPPI via AFP
Aucune victoire sur les cinq derniers matches de championnat, Nice ouvre le bal ce vendredi avec l'objectif de renouer avec le succès et espérer repartir sur une dynamique positive. En face, Montpellier, également en difficulté, va tenter d'exploiter les faiblesses adverses.

En novembre 2021, le MHSC l'avait emporté pour la première fois à l'Allianz Riviera (1-0). Hormis ce résultat positif, les Montpelliérains ont très souvent perdu chez les Aiglons. D'ailleurs, avant cette victoire rendue possible grâce à un but du désormais nantais Florent Mollet, il fallait remonter à 2012 pour trouver la trace d'un succès héraultais à Nice.

Certes, le contexte n'est certainement pas favorable à l'équipe de Francesco Farioli, mais à domicile, elle semble tout de même bien plus à l'aise et face à un tel adversaire, elle est évidemment capable de stopper la mauvaise série.

Il faut rappeler que cette saison, seul Monaco est parvenu à vaincre les Niçois chez eux. Le défi s'annonce, malgré tout, très difficile pour la formation de Michel Der Zakarian et pour l'actuel barragiste du championnat, le calendrier n'est pas vraiment favorable. Montpellier est l'une des plus mauvaises équipes à l'extérieur en Ligue 1 et n'a plus gagné hors de ses bases depuis la victoire à Metz avant la trêve hivernale.

Gagner à tout prix

0-0 en novembre, puis 4-1 il y a un peu moins d'un mois en 8ᵉ de finale de Coupe de France, la Mosson n'a pas franchement aimé la venue des Aiglons cette saison. Et peut-être que ce vendredi, les hommes de Farioli parviendront à dominer leur adversaire de la même manière. Ce dernier affrontement en date représente bien ce que Nice sait faire sur un terrain. Une solidité défensive certaine, un réalisme offensif implacable et beaucoup de buts à l'arrivée.

Néanmoins, ce n'est pas arrivé souvent depuis l'arrivée de l'entraîneur italien sur le banc niçois. Davantage habitué aux succès étriqués, malgré une domination relative dans le jeu, l'OGCN a visiblement perdu ce qui faisait sa force durant la première partie de saison. 

Pas forcément toujours dangereux, mais terriblement efficace, le club azuréen s'est successivement fait piéger par Monaco, Lyon, Clermont et Toulouse. Avec, à chaque fois, la même physionomie de jeu désavantageuse. De la possession de balle, une animation de jeu offensive déployée qui consiste à trouver la faille sur attaque placée, mais sans des occasions suffisamment importantes et nombreuses. 

Résultat : les Aiglons se font surprendre alors qu'ils avaient le contrôle de la rencontre. C'est probablement le signe que le plan de jeu de Farioli a atteint ses limites. Peut-être faudrait-il revoir l'animation avec ballon, en essayant de mettre davantage d'intensité pour déséquilibrer le bloc adverse. 

Ce vendredi, affronter un adversaire comme Montpellier est un bon test pour savoir où en est Nice. Il sera intéressant de voir comment l'ancien adjoint de Roberto De Zerbi va gérer l'obligation de résultat.

Profiter de la méforme de l'adversaire

Avec 12 points récoltés sur les 15 dernières journées, les Montpelliérains vivent un exercice 2023-2024 compliqué. Pourtant, le maintien ne semblait pas les guetter, mais force est de constater que Der Zakarian et son groupe vont devoir se battre jusqu'à la 34ᵉ rencontre pour rester en Ligue 1. Une réalité qui tranche avec les envies du président Laurent Nicollin annoncées récemment. En effet, ce dernier a déclaré lors d'une interview pour Prime Vidéo Sport France, qu'il souhaitait ramener le MHSC en Europe.

Pour le moment, ce n'est pas envisageable et surtout, on a du mal à imaginer le club héraultais capable de jouer de tels premiers rôles. Il y a eu la victoire face à Metz et le match nul lors de la journée précédente contre Strasbourg, mais Montpellier est à la peine dans le jeu et ne convainc pas vraiment…

Toutefois, il convient d'admettre que le calendrier ne joue pas en la faveur des Héraultais et qu'affronter, en l'espace de quelques semaines, des équipes comme Marseille, Lyon, Rennes, Lille ou encore Brest n'est pas propice à l'obtention de bons résultats.

Il n'empêche que ce vendredi soir, Montpellier doit croire en ses forces pour espérer créer la surprise à l'Allianz Riviera, car c'est possible de surprendre ces Niçois. À Téji Savanier et Arnaud Nordin, notamment, de parvenir à faire la différence.

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