Plus que jamais en crise, Nice tombe contre Montpellier qui sort la tête de l'eau

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Plus que jamais en crise, Nice tombe contre Montpellier qui sort la tête de l'eau
Savanier après son penalty transformé en première mi-temps.
Savanier après son penalty transformé en première mi-temps. Profimedia
Barragiste avant la rencontre, le MHSC est provisoirement 12ᵉ de Ligue 1 après cette victoire (1-2) à l'Allianz Riviera, pour le compte de la 25ᵉ journée de Ligue 1. À cause de cette défaite, l'OGC Nice peut sortir du top 5 ce week-end.

Qu'est-il arrivé à l'OGC Nice du début de saison ? Où est-il passé ? Sur la pelouse, tout paraît désorganisé quand tout était travaillé et millimétré durant les premiers mois. En quête d'un succès en Ligue 1 depuis le 27 janvier dernier – c'était à domicile face à Metz (1-0), les Aiglons n'y sont plus et ont enchaîné un sixième match sans victoire. La crise est bel et bien là et, pour le moment, ni les joueurs, ni Francesco Farioli, semblent avoir les clés pour relever la tête. 

Pour Montpellier, barragiste avant la rencontre, le coup est incroyable. Les hommes de Der Zakarian, qui ont été extrêmement réalistes et qui ont très bien défendu, sont provisoirement 12ᵉ de Ligue 1 et sortent ainsi la tête de l'eau. 

Les statistiques de la rencontre
Les statistiques de la rencontreOpta/Flashscore

Le néant à Nice, Montpellier en profite

Alors qu'on les pensait dans le coup au regard des quelques minutes jouées, les Aiglons se font surprendre sur un coup du sort : sur un corner tiré de la droite par Téji Savanier, Jean-Clair Todibo veut dégager, mais se rate totalement et propulse le ballon dans ses buts (10ᵉ). Une véritable catastrophe, mais, aussi, la preuve que le football est aussi une histoire de chance et qu'en ce moment, Nice n'en a pas…  

Mais du caractère et de la résilience, oui. Dante lâche sa spéciale et allonge un long ballon pour Laborde à droite, qui s'est mis sur son pied gauche après l'avoir contrôlé. Son centre brossé au second poteau est millimétré et finit sur la tête de Boga, qui propulse à son tour le ballon dans les filets montpelliérains (12ᵉ). La réaction ne s'est pas fait attendre et la joie de Farioli, tant significative soit-elle, est grande. Son cri, lui, rageur. 

Un but partout, l'engouement des deux équipes se fait alors ressentir et les situations se multiplient des deux côtés. La plus dangereuse, celle de Khephren Thuram, mais il n'arrive pas à redresser son tir (28ᵉ). 

Mais quand ça ne veut pas, ça ne vaut pas : avant la pause, l'OGC Nice va concéder un penalty suite à une main de Laborde dans sa surface de réparation. Le VAR a dû intervenir et une fois les images vues, Monsieur Ruddy Buquet n'a pas hésité une seule seconde. La déviation de Khazri du pied droit est bel et bien dévié de la main. Le spécialiste de l'exercice pour Montpellier, Téji Savanier, s'en charge et le transforme. La balle est envoyée à droite de Bulka, à contrepied (43ᵉ). 

Todibo pris à partie par les supporters 

L'idée est simple en deuxième période pour les joueurs de Michel Der Zakarian : bloc bas et transition rapide pour tenter de porter le coup fatal. Buteur avant la pause, le capitaine de Montpellier a l'occasion à bout portant de faire le break. Mais ce dernier voit Thuram revenir de façon in extremis et lui enlever le ballon des pieds (54ᵉ).

De l'autre côté, on a du mal à faire mal à l'adversaire. Très peu inspiré, il faut qu'un joueur invente quelque chose pour pouvoir avoir une grosse opportunité. C'est ce que fait Evann Guessand en repiquant dans l'axe dans la surface, une fois un vis-à-vis éliminé. Néanmoins, son tir est mal négocié (68ᵉ). 

Pour le reste, c'est le néant total et Montpellier le voit bien. Patients, le MHSC va tenir jusqu'au bout, et notamment grâce à son portier Benjamin Lecomte qui va s'interposer sur une dernière occasion très chaude des Niçois (93ᵉ).

La défaite se confirme, la tension et la frustration sont présentes dans l'Allianz Riviera. Nice est 5ᵉ, mais cela ne compte pas aux yeux des supporters, qui décident de s'en prendre à Todibo à la fin du match. Le joueur réagit et s'empresse à aller répondre, mais ses coéquipiers le retiennent. "Si tu n'es pas content, casse-toi !", rétorquent les supporters… L'OGC Nice est bel et bien en crise ! 

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