Jérémie Boga : un transfert réussi ou handicapant pour l'OGC Nice

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Jérémie Boga : un transfert réussi ou handicapant pour l'OGC Nice

Jérémie Boga (à droite), célébrant avec ses coéquipiers.
Jérémie Boga (à droite), célébrant avec ses coéquipiers.AFP
Arrivé dans la ville azuréenne cet été, l'attaquant ivoirien n'est pas toujours titularisé, ni même si efficace au dauphin de Ligue 1. Après 13 journées et plus de trois mois de compétition, quelles conclusions pouvons-nous tirer de son transfert ?

Il était l'une des sensations du mercato niçois. Jérémie Boga est arrivé cet été chez les Aiglons, suscitant les passions chez les supporters du Gym. Avec un profil d'ailier et une belle saison avec l'Atalanta derrière lui, l'attaquant promettait de jolies perspectives pour le club. Près de quatre mois après son arrivée, il n'a joué que 11 matchs sur 13, ne compte que deux buts et une passe décisive, et a été blessé quelques semaines. Ce qui pousse à s'interroger sur sa condition. L'adaptation est-elle trop longue ou son transfert est-il réussi ? 

La philosophie Farioli

Du haut de ses 26 ans, Boga est dans l'un des meilleurs âges pour évoluer au plus haut niveau. Solide et à l'aise à l'Atalanta, il a tapé dans l'œil des recruteurs niçois et a débarqué rapidement ensuite. Et si on regarde ses statistiques de la saison dernière, on constate qu'il compte le même nombre de buts avec Nice en 11 rencontres, qu'en 23 disputées avec le club de Bergame. 

Dans ce sens, il a donc déjà réussi son pari et n'a plus qu'à continuer sur le même chemin. Il faut dire qu'il n'est jamais facile de s'adapter à une nouvelle équipe, un nouveau pays, et un nouvel entraîneur. Dans le cas du Gym, il s'agit en plus de Francesco Farioli et de son style à la Roberto De Zerbi. "Avoir le ballon pour mener le jeu, être agressifs et affamés, et garder en permanence le contrôle du match", comme il l'a déclaré dans une interview à Onze Mondial

Une philosophie qui lui parle forcément puisqu'il a évolué sous les ordres de De Zerbi de 2018 à 2021 à Sassuolo et connu son entraîneur actuel lorsqu'il était coach des gardiens. Oui, mais voilà. Farioli n'est pas son modèle et dans les faits, lorsqu'il dirige l'équipe niçoise, joue également la carte de la défense et de la contre-attaque, ce qui peut expliquer son manque de réalisations et son adaptation, toujours en cours. 

Evoluer dans le Nice 2023

Il faut aussi dire qu'exister dans l'équipe 2023-24 des Niçois n'est pas la chose la plus facile à faire. Encore moins quand on est arrivé cet été. En attaque, Gaëtan Laborde et Terem Moffi campent déjà aux postes de titulaires et réussissent leur début de saison. Il est donc difficile d'évoluer à leurs côtés et selon leurs standards, ou bien de les remplacer quand il le faut. 

De plus, Nice étant l'équipe la plus faible offensivement du top 5, il y est compliqué de s'illustrer en tant qu'attaquant. Le temps de jeu de l'Ivoirien prouve aussi que Farioli ne le compte pas totalement dans ses projets, ce qui ne pousse pas à son intégration complète. 

Cependant, l'ailier est présent dans les grands matchs, ce qui marque tout de même une réussite depuis son transfert. Ses matchs contre Marseille, Monaco et Rennes ont été les plus aboutis de sa saison. Son évolution est donc à venir et devrait forcément arriver. 

Peut-être que face à Nantes, ce week-end, il s'inscrira un peu plus dans sa propre durabilité au club et prolongera les beaux jours de son équipe. 

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