Diego Simeone avait de quoi sourire, car son équipe venait de gagner, certes avec beaucoup plus de souffrance qu'à l'aller – elle s'était imposée sur un score inhabituel de 7-0 fin août. Pourtant, l'entraîneur est arrivé en salle de presse avec l'intention d'insister sur un message clair et direct.
"Je me suis mis à la place des supporters et je ne pense pas que la RFEF les respecte. Ce n'est plus l'Atlético de Madrid. Avant de jouer contre Séville, ils savaient que l'un de nous deux serait qualifié. Si pour une demi-finale de Coupe du Roi, qui est si importante pour l'Espagne, la Fédération décide que l'Athletic Club de Bilbao a deux jours de plus pour préparer le match, je pense que c'est injuste. Un de plus est compréhensible et peut arriver parce que c'est normal", a expliqué l'entraîneur.
Simeone a répété une fois de plus une idée qui suscite beaucoup de colère au Cívitas Metropolitano : "Quelle est la différence entre jouer le mercredi et jouer le jeudi ? Aucune. Ils ne veulent pas changer ça". À moins d'une grande surprise, son équipe devra faire face à ce désavantage : les Basques affrontent Majorque vendredi soir et ont donc la possibilité de préparer le match 48 heures à l'avance.
"Nous sommes fatigués, évidemment, à cause de l'accumulation de tant de matches en si peu de jours, mais nous sommes excités à l'idée de faire ces pas dans la compétition contre des rivaux très importants", a expliqué Mario Hermoso en zone mixte.
