Au-delà du post publié sur Instagram et des nombreuses rumeurs qui ont circulé ces dernières heures, on ne sait toujours pas avec certitude quelles sont les raisons qui ont poussé Roberto Mancini à quitter l'équipe nationale d'Italie. Des rumeurs sur un prétendu intérêt de la Fédération saoudienne, des frictions avec le président de la FIGC Gravina suite à des nominations de personnel, mais ce n'est pas tout.

Selon le journal Gazzetta dello Sport, quelques jours avant la démission soudaine, l'épouse du désormais ancien entraîneur des Azzurri, qui est chargée de gérer la carrière de son mari, aurait contacté Gravina pour lui demander de modifier le contrat en éliminant la clause de résiliation en cas de non-qualification pour l'Euro.

Une clause problématique ?

La suppression de la clause de résiliation en cas d'échec aurait permis à Mancini de travailler plus sereinement, un statut dont l'entraîneur italien aurait manifestement eu besoin dernièrement.

Pour Gravina, en revanche, le risque d'une nouvelle élimination prématurée, qui aurait privé l'Italie de jouer l'Euro 2024 après le choc de ne pas avoir pu obtenir la qualification pour le Qatar en 2022, aurait été d'une actualité telle qu'il aurait envisagé le remplacement immédiat de Mancini.

La situation chez les Azzurri

L'Italie occupe actuellement la troisième place du tour de qualification. Et en septembre, il y aura deux matches très délicats : le 9 à Skopje contre la Macédoine et le 12 à San Siro contre l'Ukraine.

Mancini, qui est lié à l'équipe nationale par un contrat jusqu'en 2026 à 3 millions par saison, aurait donc commencé à raisonner sur ce qui pourrait se passer dans les mois à venir. Probablement en fonction des offres mirobolantes en provenance du Moyen-Orient. En effet, entre Mancini et la Fédération italienne de football, il n'y a pas eu de clauses ou d'accords permettant de libérer l'entraîneur gratuitement.