Ben Sulayem avait lancé la semaine dernière un "processus de manifestation d'intérêt pour de nouvelles équipes potentielles". La famille Andretti avait alors fait part de ses intentions de s'associer à la marque Cadillac de General Motors.
La prochaine saison record de 23 courses, qui débutera le 5 mars à Bahreïn, verra partir dix écuries avec 20 pilotes. Le cercle élitiste de Ferrari, Mercedes et Red Bull voit déjà d'un mauvais œil une éventuelle onzième équipe. Des résistances se font jour - en premier lieu pour des raisons financières. En effet, les recettes sont distribuées sous forme de prix et de montants fixes divisés par dix.
"Nous parlons de GM, l'un des cinq premiers constructeurs automobiles du monde. Et pas de n'importe qui veut vivre une aventure en Formule 1", a déclaré Ben Sulayem. "Nous devons encourager ce genre de choses. En plus, ce serait une équipe des États-Unis, ce serait important pour la Formule 1 et cela ouvrirait une porte."
L'année prochaine, trois courses se dérouleront pour la première fois aux États-Unis, Austin et Miami seront rejoints par Las Vegas. Il existe déjà une équipe américaine : Haas, l'écurie de Nico Hülkenberg.
Après l'annonce d'Andretti, la Formule 1 avait fait une déclaration dans laquelle elle indiquait que l'admission d'une nouvelle équipe ne pouvait pas se faire uniquement sur ordre de la FIA, mais nécessitait également l'accord de la Formule 1 et des équipes existantes. Un certain nombre d'acteurs clés de la catégorie reine s'inquiètent depuis longtemps des conséquences financières de l'arrivée d'une nouvelle écurie, qui diluerait les revenus des équipes existantes.
