En tant que numéro 1 à la draft, vous faites face à une grande responsabilité. Comment gérez-vous cette pression ?
Ce n'est pas si spécial. Je dois jouer à un certain niveau, mais c'est plus une question d'apprentissage. Pour l'instant, j'apprends. Les exigences en ce moment ne sont probablement pas aussi élevées qu'elles le seront dans les années à venir.
Comment s'est passée l'acclimatation à Montréal ? Y a-t-il quelque chose auquel vous n'étiez pas préparé ?
Probablement pas. Je savais que la NHL était la meilleure ligue, il y a les joueurs les plus rapides et tout se fait vitesse grand V ici. Je m'attendais à tout, je dois juste m'adapter et j'espère que ce sera bon.
Vous n'avez pas marqué depuis douze matchs (l'interview a eu lieu avant le duel avec Nashville - ndlr). Est-ce que vous doutez ?
Bien sûr, je préfère marquer un but ou un point, mais il faut bien jouer, faire tout ce que l'on a à faire, et je crois qu'un jour ça viendra. Je ne peux pas attendre autre chose, juste aller contre cette stat (rires).
Comment évaluez-vous la performance de l'équipe nationale slovaque à la Coupe du monde des moins de 20 ans ?
Je suis très heureux pour les gars, la façon dont ils ont joué et pour tous les résultats qu'ils ont obtenus. C'est dommage que nous n'ayons pas pu marquer un but de plus contre les Canadiens, mais c'est ça le hockey et je suis fier d'eux.
Que pensez-vous de la médaille d'argent de l'équipe tchèque ?
Quand ils sont allés en prolongation, je me suis dit que je préférerais voir gagner une une équipe européenne, mais quand même pas la République tchèque (rires). Mais sinon c'est vraiment très bien pour le hockey tchèque et, pour nous en Slovaquie, c'est une grande motivation.
Votre popularité en Slovaquie ne cesse de croître. Vous considérez-vous comme un modèle pour les jeunes joueurs de hockey ?
Probablement pas encore. Après tout, je n'ai que 18 ans. Mais il est possible que certains petits garçons décident de jouer au hockey grâce à moi. Tant mieux, j'en suis très heureux.
