Didier Deschamps : "Le contexte d'une finale est toujours particulier"

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Didier Deschamps : "Le contexte d'une finale est toujours particulier"
Didier Deschamps n'a pas forcément apprécié la question à propos de Karim Benzema.
Didier Deschamps n'a pas forcément apprécié la question à propos de Karim Benzema.AFP
Après Hugo Lloris, c'est Didier Deschamps qui s'est présenté en conférence de presse d'avant-match. Il a dû faire face à la question concernant Karim Benzema et sa présence ou non à Doha dimanche.

Les joueurs malades : "Les joueurs étaient en train de dormir quand je suis parti, je n'ai pas les dernières infos. On fait en sorte de gérer au mieux, dans la tranquillité. Il y aura des données aujourd'hui. J'en aurai ce soir et jusqu'à demain pour faire en sorte d'être prêts pour ce grand match."

Du stress ? : "Il y a des impondérables, des situations, il faut s'adapter. On a tout fait pour se retrouver à jouer ce match de demain, face à l'Argentine. Qui, de son côté, a dû gérer certaines situations aussi. Le fait de perdre le premier match face à l'Arabie saoudite... Je n'ai pas d'inquiétude ou de stress. L'important, en préparant un tel match, c'est de garder la sérénité. Une finale de Coupe du monde, il y a le match, mais aussi le contexte qui est particulier. Mais je sais que les Argentins, peut-être certains Français aussi, souhaiteraient aussi (un sacre pour Messi)."

Une finale : "Le contexte d'une finale est toujours particulier. Il y a un côté émotionnel qui peut être différent selon les joueurs. Quand c'est la première finale pour un joueur, il y a moins de repères. En jouer plusieurs, ça aide forcément. Il y a une gestion des émotions qui est importante. Par rapport à ça, mon discours ou les échanges que je peux avoir avec l'ensemble des joueurs n'est bien sûr pas identique pour chacun d'entre eux."

L'Argentine : "Sept joueurs (argentins) étaient présents en 2018 et qui sont là aujourd'hui. Ce n'est vraiment pas la même équipe. Je ne vais pas comparer, ça ne sert à rien. C'était un huitième de finale. Mais les six matchs joués, avec des joueurs différents, des systèmes différents, ça nous sert. On a trois observateurs qui ont vu tous les matchs. Cela nous permet d'avoir des informations bien précises. L'Argentine peut faire quelque chose de différent demain, mais nous aussi. Le Maroc, en demie, a commencé avec une défense à cinq. Elle ne l'avait pas fait avant. Il faut être prêt à toutes les situations."

Mbappé : "Quand il doit parler, il parle. Il a parlé à certains moments. Kylian a besoin de tranquillité, de sérénité. Il est focalisé sur le terrain, ce qu'il doit faire sur le terrain. Il est dans un excellent état d'esprit. Je n'ai aucune envie de perturber sa tranquillité, son état d'esprit."

Le virus : "C'est un sujet qui vous intéresse, je le comprends. On fait en sorte de prendre le maximum de précautions, de s'adapter et de faire avec, sans tomber dans l'excès. C'est évidemment une situation... Si elle avait pu ne pas exister ce serait mieux, mais on gère au mieux."

Son avenir : "L'équipe de France est la plus belle chose qui me soit arrivée. Déjà, comme joueur. Et j'ai le privilège de connaître ça en tant que sélectionneur. C'est la passion, le très haut niveau. Je suis très bien, très heureux dans cette fonction. Le plus important n'a jamais été moi, mais l'équipe de France. Elle est au-dessus de tout, je suis à son service, et encore là pour le match de demain. Mais ce n'est pas moi le plus important. Ce que j'ai uniquement dans la tête, c'est le match de demain."

Benzema : "Vous vous passez le mot entre journalistes étrangers? Si je ne réponds pas, vous allez dire que je suis énervé. J'ai des joueurs qui ont été blessés avant. Karim en fait partie. Le dernier à s'être blessé, c'est Lucas Hernandez. Depuis, j'ai 24 joueurs à gérer. Poser la question vis-à-vis de ces joueurs-là, c'est pour le moins maladroit, voire un peu plus. Le groupe est là. Je ne m'occupe pas des invitations des joueurs, anciens joueurs ou des joueurs blessés. Je ne sais pas qui sera là. On avait un groupe au départ et qui, par ce qu'il s'est passé... On en a perdu trois, avec Nkunku au début. Ils ont fait partie du début de l'aventure. Ils seront 24 demain."

Le public argentin : "Cette équipe d'Argentine a un soutien populaire très important. C'est valable dans toutes les compétitions. Dans le stade demain, même s'il y aura des supporters français, la majorité ce sera pour l'Argentine. Je m'attends à une ambiance festive. Le peuple argentin, c'est un peuple de passionnés. Ils sont à fond derrière leur équipe. Ça dégage une ambiance de fête, ça chante beaucoup. C'est plutôt une bonne chose qu'il y ait une telle ambiance pour un tel match. C'est une finale. Après, nos adversaires ne sont pas dans les tribunes, mais sur le terrain. L'une des deux équipes aura une troisième étoile sur le maillot après le match de demain."

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