Les compétitions internationales en milieu de saison n'arrangent pas les entraîneurs et Michel der Zakarian a certainement dû trouver le temps long concernant Mousa Al-Tamari. Pendant plus d'un mois, son 9 et demi s'est régalé lors de la Coupe d'Asie et la Jordanie a atteint la finale de la compétition, une première.
Au niveau de Monaco
Or du côté de la Paillade, son club s'est langui. Il a fallu attendre le 18 février pour assister à une victoire de Montpellier en Ligue 1. Le 1/8 de finale de Coupe de France contre Nice à la Mosson s'est transformé en punition (4-1) contre une équipe qui marque très peu. Quand Al-Tamari a fait son retour dans le XI, il y a eu une victoire au bout. L'attaquant n'a pas réglé tous les problèmes de son équipe mais lorsqu'il est sur la pelouse au coup d'envoi, les Héraultais ont 10 points sur 15 et lors de la défaite à Marseille (4-1), il a ouvert le score. Entré à l'heure de jeu contre le PSG (défaite 6-2), il n'a pas pu faire grand-chose, le score étant déjà de 4-2 pour le leader du championnat.
Les chiffres sont éloquents, même si, statistiquement, la saison du Jordanien n'atteint pas des sommets avec 4 buts (dont 3 inscrits lors des 2e et 3e journées) et 3 passes décisives : quand il joue, Montpellier est meilleur et c'est d'autant plus visible en 2024.
Offensivement, la Paillade est beaucoup plus en réussite. Avec 12 buts inscrits depuis la 22e journée, elle est dans la partie haute du classement puisque seul le PSG a plus marqué (16 fois dont 6 contre... Montpellier) et seul Monaco a autant trouvé les filets (12 fois).
De quoi nourrir des regrets, notamment par rapport au rendement d'Akor Adams, auteur d'un début de saison canon avec 7 buts en 10 matches (dont 3 doublés). Revenu de la trêve internationale avec un confiance à son paroxysme avec 5 buts en 2 matches contre le Pakistan, Al-Tamari sait qu'il a attendu pour la réception de Lorient ce dimanche. Une victoire et le maintien serait quasiment validé.
