De milieu relayeur à latéral, Soler n'en finit pas de reculer sur le terrain et dans la hiérarchie

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De milieu relayeur à latéral, Soler n'en finit pas de reculer sur le terrain et dans la hiérarchie

Carlos Soler
Carlos SolerAFP
Milieu de terrain international, Carlos Soler ne convainc pas au Paris Saint-Germain. Alors que Luis Enrique l'avait privilégié à Fabián Ruiz pour disputer le Mondial au Qatar, le Valencien a reculé sur le terrain, découvrant un nouveau poste, celui de latéral. Sans sortir de son rôle de rustine.

Quand Carlos Soler signe au Paris Saint-Germain à la fin du mercato estival 2022, il est le symbole du Valencia CF avec le capitaine José Luis Gayà. Ce statut l'a grandement protégé des critiques, d'autant que le club blanquinegro tangue sérieusement depuis que le propriétaire, Peter Lim, limite au maximum le recrutement. En France, le milieu de terrain est logé à la même enseigne que tous les autres joueurs du vestiaire. Fatalement, il est beaucoup plus exposé aux critiques et ses performances très mitigées en ont fait une cible privilégiée. 

Déclassé

Au milieu de terrain, Soler n'a aucun protagonisme. Au mieux, il est neutre, y compris contre des équipes de deuxième partie de tableau. Après avoir appris son métier à tous les postes dans l'entrejeu, il a acquis une sérieuse compétence tactique et est devenu international. Luis Enrique l'a même privilégié à Fabián Ruiz pour disputer le Mondial 2022. 

L'arrivée de l'Asturien au PSG aurait dû le relancer, après une première saison indolore. Mais c'est au contraire Ruiz qui en a tiré bénéfice, même sans atteindre des sommets de jeu. L'ancien du Betis a été titulaire contre la Real Sociedad quand Soler est resté sur le banc. 

Pour jouer, il a dû reculer sur le terrain. Depuis la 9e journée et la réception de Strasbourg (3-0), Soler a été aligné 50% du temps au poste de latéral. Face à la pénurie, il a même évolué à gauche au Havre (2-0) lors de la 14e journée. Pour Luis Enrique, c'est une manière de garder le joueur concerné, même s'il n'est qu'une simple rustine. Avec deux passes décisives et un but à ce poste en championnat, Soler est plus influent mais il est évidemment le remplaçant d'Achraf Hakimi.

Jamais fixé à un poste, il alterne les matches sans saveur au milieu, les dépannages et les séjours sur le banc. À 27 ans, sa carrière est à l'arrêt. Absent de la Selección depuis le 1/8 de finale du Mondial contre le Maroc où il a manqué son tir au but, Soler ne serait même plus certain d'avoir une place de titulaire à Valencia où Javi Guerra lui a succédé. En quittant son club formateur, il a voulu voir s'il pouvait hisser son niveau un cran au-dessus : la marche s'est avérée bien trop haute et, après deux saisons à Paris, il n'a pas d'autre choix que de partir pour ne pas s'enliser. 

France gouvernement

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