Impérial depuis le début de saison - 2 victoires en 3 courses - Johannes Boe était le grandissime favori de ce sprint. Les Bleus, menés par Émilien Jacquelin, troisième dimanche, et bien sûr Quentin Fillon Maillet, allaient tenter de contrecarrer les plans du Norvégien et ainsi l'empêcher de s'envoler en tête du classement général de la Coupe du monde.
Boe intouchable, Jacquelin confirme
Parti avec le dossard 16, Johannes Boe avait l'occasion d'établir le premier temps de référence. Un tir couché maîtrisé, un tir debout impérial, et le Norvégien s'est envolé vers une victoire certaine. Une véritable démonstration pour celui qui, quand il est en forme, est incontestablement le meilleur biathlète de la planète.
Il devance l'homme en forme côté tricolore, Émilien Jacquelin, qui hérite donc du titre de "meilleur des autres". Le Tricolore a commis une faute sur le tir debout, mais pas de regrets, car même avec un 10/10, il n'aurait pas pu aller chercher le Scandinave sur les skis. Il termine à 43 secondes et sera bien placé pour un podium sur la poursuite.
Le Français est encadré par les Norvégiens sur le podium. Sturla Laegreid termine troisième, ce qui fait que le podium est le même - dans un ordre différent - que lors de la poursuite de Kontiolahti dimanche. Les autres hommes forts du début de saison, Roman Rees et Sebastian Samuelsson, sont passés à côté de leur sprint. Seul Martin Ponsiluoma limite la casse avec une sixième place.
Les Français
Les autres Bleus n'ont pas tous brillé sur la neige autrichienne. Cependant, Quentin Fillon Maillet monte en régime. Une seule faute pour lui, et s'il n'est pas encore au niveau de Johannes Boe sur les skis - comme tout le monde - il progresse course après course et prend une septième place de bon aloi.
Une seule faute aussi pour Antonin Guigonnat, de retour à un niveau décent et qui rentre dans le top 20 (17ème). Moins de réussite au tir pour Fabien Claude - 3 fautes - mais son niveau à skis lui permet de se maintenir dans le top 30. Émilien Claude a lui de justesse sauvé sa place dans les 60 premiers. Seul Éric Perrot passe à côté, puisqu'il n'intègre pas le top 60, et ne sera donc pas au départ de la poursuite dimanche.
