Scoot Henderson, déjà le grand rival de Victor Wembanyama ?

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Scoot Henderson, déjà le grand rival de Victor Wembanyama ?
Scoot Henderson, en décembre dernier.
Scoot Henderson, en décembre dernier.Profimedia
Malgré toute sa confiance, Scoot Henderson ne sera pas drafté en n°1 dans la nuit de jeudi à vendredi, une place dévolue à un certain espoir français. Mais il devrait tout de même faire une grande carrière.

"En tant que compétiteur, je veux être numéro 1. Je veux construire une fanbase à San Antonio." Cette déclaration de Scoot Henderson à la NBA après la Lottery symbolise bien le bonhomme. Car dans beaucoup de cuvées de draft, il aurait pu postuler pour être n°1. Oui mais voilà, un certain Victor Wembanyama existe, et le sport n°1 lui est réservé depuis deux ans.

Ainsi, le voilà en balance pour la place de n°2 avec Brandon Miller. Problème majeur, les Hornets, qui disposent du 2e choix, ont déjà un meneur All-Star en la personne de LaMelo Ball. Sur le papier, les deux joueurs ne sont pas compatibles. Et Charlotte semble avoir les yeux sur le troisième larron de cette draft, Brandon Miller, qui subviendrait aux besoins d'une franchise pauvre en ailiers.

Ce qui nous propulse vers le pick n°3, détenu par les Blazers. Et, là encore, gros problème. Parce que le meneur de Portland est un certain Damian Lillard. Beaucoup de bruit entoure la franchise, sur le fait de vouloir entourer "Dame Dolla" du mieux possible afin de se battre pour le titre. Quitte à peut-être marchander ce choix de draft contre du renfort plus expérimenté. 

On n'ose imaginer qu'il puisse ne pas être sélectionné sur le podium de cette draft. Mais, qu'il soit pris en 2, en 3, ou choisi puis transféré dans la foulée, il ne sera pas n°1, et c'est une des principales raisons pour lesquelles Scoot sera à suivre plus que jamais la saison prochaine.

Un profil sacrément intéressant

Pourquoi ? L'argument principal est qu'il est, selon l'expression consacrée, "NBA Ready". Cette saison passée dans la Team Ignite (équipe de développement de la G-League) aura prouvé qu'il est un joueur pas commun. Grand pour un meneur, sa longueur de bras lui permet d'attaquer le cercle à foison.

Qui dit meneur dit passeur. Henderson est un bon playmaker, qui a régalé ses coéquipiers cette année. Une donnée importante dans la NBA actuelle, tant les franchises raffolent de joueurs au côté "all-around". Capable de faire jouer, ou alors de finir près du cercle, les possibilités sont nombreuses.

Mais ce qu'aiment de plus en plus les recruteurs, c'est la dimension physique. Et avec Scoot, ils sont servis. Monté sur ressorts, le meneur a la caisse, se sert de ses atouts pour aller au dunk, et sait rester constant durant une partie. La capacité à tenir un haut niveau de performance au fil d'un match est recherchée, et sur ce point-là, il semble en mesure de contribuer.

Des points faibles ? Oui, évidemment. Son shoot, premièrement, ce qui reste primordial pour un meneur. Attention, il ne part pas de très loin comme un certain Ben Simmons, mais dès son arrivée dans la grande ligue, ce sera son axe de développement n°1. Comme son jeu off-ball, dans une moindre mesure.

Sa défense sur l'homme est également à travailler. Henderson n'a pas encore trouvé le moyen de mettre à profit ses capacités physiques pour exister réellement dans ce domaine. Mais cela fait quand même beaucoup plus de choses dans la colonne des points positifs. 

L'ombre peut servir

Cependant, comme précisé plus haut, on ignore encore exactement où il va atterrir. Les Hornets et les Blazers restent des destinations plausibles, mais son nom a circulé dans des possibles échanges, notamment contre Zion Williamson pour aller aux Pelicans, entre autres.

Et on le sait, la franchise dans laquelle atterrit un pick de draft – a fortiori un avec un haut potentiel – a son importance. On le voit avec les cas Jalen Green à Houston, ou encore Marvin Bagley III aux Kings – même si les joueurs ne sont jamais exempts de tout reproches. 

Mais la vérité, c'est que toute la fameuse "Wemba-mania" ne peut qu'être bénéfique à Henderson. Absolument tout le monde s'attend à ce que le n°1  de draft devienne Rookie Of the Year par exemple - alors que ce n'est arrivé que huit fois au XXIe siècle. Avec ses capacités et la bonne franchise, il sera un postulant sérieux à un trophée qui peut lancer une carrière. 

Mais le plus important, c'est qu'il tombe dans une franchise où il sera désiré et où il pourra briller ballon en main. Les universitaires très attendus sont légion, mais son talent est supérieur, et si la NBA regorge de jeunes espoirs, tous n'explosent pas au plus haut niveau. Avec son jeu spectaculaire, Scoot Henderson a le profil. Rendez-vous à la draft pour voir qui bénéficiera du joyau. 

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