Ils y seront
C'est officiel pour les Nuggets. Denver a dominé la saison, le 5 majeur est solide, et il faut se concentrer sur un grand parcours en postseason désormais. Ce n'est qu'une question de jours pour les Grizzlies et les Kings. Si la présence de Memphis était attendue, malgré quelques problèmes extra-sportifs embêtants pour l'image, celle des Kings est l'une des plus grosses surprises de ces dernières saisons. Sacramento a bâti une équipe solide, et on a désormais hâte de voir ce que ça donnera en playoffs.
La bagarre
C'est là que ça se corse. On tient neuf équipes en trois-quatre victoires qui vont se disputer le reste du gâteau. Trois places directes sont en jeu. Pour l'instant, elles sont occupées par les Suns, les Clippers et les Warriors. Mais Phoenix reste sur 4 défaites en cinq matchs et a visiblement mal supporté la blessure de KD, les Clippers sont sur courant alternatif et ont peut-être perdu Paul George cette nuit, et Golden State est tellement inexistant à l'extérieur qu'il est risqué de parier sur eux.
Derrière, deux équipes ont pour l'instant un bilan à l'équilibre : les Mavericks et le Thunder. Finaliste de conférence en titre, Dallas n'a pas vraiment confirmé son statut cette saison, et Luka Doncic est sur le flanc. La situation n'est pas rose, contrairement à celle d'Oklahoma City, darling de la saison, et 7e actuel. Le Thunder a son destin entre ses mains, et disputer un premier tour de playoffs validerait la progression de ce jeune roster. On a envie de mettre une pièce.
Cependant, il reste des équipes à ne pas enterrer. Le Jazz en premier lieu, qui navigue de longue date dans la zone du playin. Une non qualification ne serait pas dramatique pour l'an I de la reconstruction cependant, mais le calendrier de fin de saison est moyen. Les Timberwolves, eux, sont plein d'espoir, et vont de plus enregistrer le retour de Karl-Anthony Towns. Mais la question de l'association des "Twin Towers" va se poser de nouveau, en espérant que cela n'empoisonne pas leur fin de saison.
Reste les deux inconnues, pour l'instant hors de la zone de qualification. Les Pelicans semblent enfin avoir endigué la chute qui a suivi la longue absence de Zion Williamson. Seulement, le calendrier est corsé. Et bien sûr, il reste les Lakers. L'X de la course. Parfois brillant, parfois dramatique, Los Angeles espère que LeBron James va revenir, mais cela semble le principal espoir de la franchise pour une qualification, ce qui ne manque pas d'une certaines tristesse.
Le calendrier va parler
Les Lakers ont de plus la malchance de disputer sept confrontations face à leurs adversaires directes, le plus haut total de tous, devant les Suns (six) et le Thunder (cinq). À contrario, les Mavericks n'en auront qu'un seul, dès ce soir contre les Warriors. Hormis un choc contre les 76ers, le calendrier des Mavs est le plus favorable, et on mise sur eux pour une qualification directe.
À deux journées de la fin, il y aura un Lakers/Suns qui s'annonce croustillant. Mais c'est surtout la dernière journée qui s'annonce riche en drama, puisque tout le monde jouera à la même heure. Lakers/Jazz, Wolves/Pels et Suns/Clippers, le destin va se jouer sans doute au bout du bout.
À l'heure actuelle, on serait tenté d'écarter les Lakers et les Pels, qui n'ont pourtant qu'une victoire de retard sur la zone playin. Mais la dynamique n'est pas de leur côté, l'absence d'un joueur majeur n'a pas été bien digérée, et on voit mal comment ils pourraient réellement renverser la dynamique.
Pour la qualification directe, on vote pour les Mavericks, la surprise du Thunder, et aussi les Suns qui devraient user de leur expérience pour se maintenir dans le top 6. Ce qui donnerait Warriors, Clippers, Jazz et Wolves en playin. Dans quel ordre, on l'ignore, et tout est réellement incertain, mais quoi qu'il en soit, ce n'est clairement pas ce qui était prévu en début de saison.
Bonnes vacances
On sait depuis longtemps que les Spurs et les Rockets sont hors du coup, et d'ailleurs officiellement éliminés. San Antonio veut Victor Wembanyama, et c'était à moitié avoué, en espérant que la lotterie soit favorable. Houston, de son côté, devrait vivre un été agité, la progression attendue n'ayant pas eue lieu.
Les Blazers, de leur côté, ne sont pas officiellement éliminés. Mais ils ont cinq victoires de retard avec 11 matchs à jouer, restent sur six défaites consécutives, et sauf incroyable miracle, la saison est terminée. On a hâte de voir ce qu'il va se passer cet été dans l'Oregon.
