Si l'ASVEL ne domine pas le Zalgiris, cela en sera sans doute fini de l'ère Pozzecco

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Si l'ASVEL ne domine pas le Zalgiris, cela en sera sans doute fini de l'ère Pozzecco
Stop ou encore pour Pozzecco ?
Stop ou encore pour Pozzecco ?AFP
L'embellie aperçue suite à l'arrivée de Gianmarco Pozzecco n'aura pas duré longtemps. L'ASVEL reste scotchée à la dernière place de l'Euroligue, les rumeurs de licenciement se multiplient, et le technicien pourrait plier bagage si l'ASVEL ne bat pas le Zalgiris ce soir, dans un contexte pesant.

Cela n'aura pas duré longtemps. Le 20 octobre dernier, l'ASVEL licenciait TJ Parker, une issue logique après une série de défaites apocalyptique en Euroligue. Rapidement, le sélectionneur italien Gianmarco Pozzecco prenait en mains l'équipe. La formation lyonnaise allait alors regoûter à la victoire européenne, allant s'imposer au Zalgiris puis à Berlin. 

Mais le soufflet est retombé. L'ASVEL, depuis ce succès en Allemagne, a enchaîné dix nouvelles défaites consécutives dans la plus grande des compétitions européenne de basket. Certes, la barre a été redressée sur le plan national, mais au global, c'est franchement décevant. 

Et comme toujours dans cette situation, et puisque la saison sera de toute façon de piètre facture, les rumeurs sont de retour dans la capitale des Gaules. Des rumeurs selon lesquelles Pozzecco serait sur le point de prendre la porte. Avec humour et philosophie, le technicien transalpin a réagi à la situation hier au micro d'EuroHoops

"Je ne parle pas français. Même si je vois des choses, je ne les comprends pas. Vous devez demander à mon club. Je suis en contact avec eux, nous avons commencé à parler de ce que nous devons faire, et ils savent ce que je pense. Mais en tant qu'entraîneur, je ne me plains jamais. J'essaie de faire mon travail. C'est une question que vous devez leur poser. Lorsque vous travaillez dans le sport, vous savez que quelque chose du genre peut arriver."

Pozzecco coache depuis plus de dix ans, et n'est pas un perdreau. Une continuation des mauvais résultats européens pèse lourd dans son bilan. L'ennui, c'est qu'il est présenté comme un technicien proche des joueurs qui sait emporter l'adhésion de son vestiaire. Or, mardi soir, lors de la défaite lamentable au Partizan, on a senti chez ses joueurs une forme de renoncement. 

De quoi les imaginer lâcher leur coach ? Possible, ce ne serait pas la première fois dans l'histoire du sport professionnel qu'une équipe perd un match pour avoir la peau de son entraîneur. L'ennui, c'est que le trouble de cette saison pour l'instant très décevante commence à rejaillir sur l'ensemble de la structure ASVEL

Fin novembre, le club lyonnais procédait à l'inauguration de sa flambant neuve LDLC Arena. Une salle sports/spectacles destinée à accueillir les matchs d'Euroligue de l'ASVEL, qui avait d'ailleurs arrangé son calendrier avec la compétition pour avoir un minimum de réceptions avant l'ouverture de son nouvel écrin. Mais voilà, quand ça ne gagne pas, difficile de remplir le stade. 

Et puisque les deux victoires en Euroligue de l'ère Pozzecco ont eu lieu à l'extérieur, l'ASVEL n'a plus gagné à domicile sur la scène européenne depuis le 26 janvier 2023. Presque un an que les fidèles du club viennent inlassablement voir leur équipe perdre peu importe le calibre de l'adversaire, forcément, il y a de quoi se lasser. Du coup, le match de ce soir sera à l'Astroballe, histoire d'économiser quelques deniers et pourquoi pas de ranimer quelques souvenirs passés. 

Ironie de l'histoire, la sortie de l'Italien pourrait avoir lieu après un match contre le Zalgiris Kaunas, l'équipe contre laquelle l'ASVEL avait donc brisé sa série de défaites à l'issue d'un match homérique. La boucle serait ainsi bouclée, mais pas dans le bon sens. C'est à Kaunas que l'on a cru au renouveau de l'ASVEL, c'est contre Kaunas qu'il pourrait intervenir de nouveau. Pour éviter cet état de fait, Pozzecco et l'ASVEL n'ont qu'une solution : gagner. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)