Indigente, l'ASVEL signe une 10e défaite de rang en Euroligue contre le Partizan

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Indigente, l'ASVEL signe une 10e défaite de rang en Euroligue contre le Partizan
Le Partizan a malaxé l'ASVEL
Le Partizan a malaxé l'ASVELProfimedia
Treize points d'écart (90-77), c'est très bien payé pour l'ASVEL, totalement hors-sujet à Belgrade contre le Partizan qui avait match gagné à la pause. Plus que jamais avec cette 10e défaite consécutive, le club rhodanien est dernier de la compétition avant de recevoir trois fois contre trois autres mal classés.

Ce n'est plus possible pour l'ASVEL. Il y a des limites à la défaite mais celle-ci est particulièrement désagréable. Certes, le Partizan est une grosse cylindrée mais jouer de la sorte, sans envie, sans agressivité, sans enthousiasme, sans presque rien, ce n'est pas tolérable. Le rapatriment des matches à l'Astroballe car la LDLC Arena peine à se garnir pour l'Euroligue est un indicateur de la santé sportive d'un club qui devrait une nouvelle fois finir dernier de la compétition. Pas de profondeur d'effectif (quand Nando de Colo n'est pas là, ça bricole à la mène), peu de rotation par Gianmarco Pozzecco (Boris Diallo, John Egbunu, Mbaye Ndiaye et Noam Yaacov n'ont pas disputé la moindre seconde), plus que jamais au bord du précipice après une telle prestation collective. 

Plié à la pause

Troisième meilleure attaque d'Euroligue avec 85 points de moyenne et 60% de réussite à 2 points, le Partizan a démarré fort, à commencer par Kevin Punter, auteur de 10 points (il terminera à 22 points, 3 passes et 22 d'évaluation en à peine 18'17), dont un 2e shoot extérieur qui a répondu à un dunk fracassant de Joffrey Lauvergne, ancien capitaine du club serbe il y a plus d'une décennie.

Vaincu en finale du concours de tirs à 3 points, Edwin Jackson a conclu dans le corner pour faire revenir l'ASVEL à une unité (18-17), ce qui a contraint Zeljko Obradovic à prendre un temps mort. En revanche, sa 2e tentative a rebondi sur l'arceau et, dans la continuité, Tristan Vukcevic a planté un 3+1 pour redonner de l'air au Partizan (22-17). Dès lors, l'ASVEL n'a plus répondu. Manque d'agressivité en défense, approximations en attaque : la fin du premier quart-temps a confirmé ce qui était craint au coup d'envoi (23-17). 

Pozzecco n'a mis que 59 secondes pour prendre un temps mort. Entre son 1/2 sur la ligne des lancers francs en fin de premier quart, son 3 points et son lay up, Ognjen Jaramaz a inscrit 7 points consécutivement, mettant le Partizan à +11 (28-17). Le Partizan bonifiait quasiment chaque raté de l'ASVEL, notamment ce même Jaramaz (36-23). L'écart de niveau se faisait de plus en plus sentir. Avec un tir primé, Alen Smailagic a mis le Partizan à +17 (41-24), enfonçant encore davantage l'équipe villeurbannaise, catastrophique des deux côtés du terrain. Punter a fait lever ses supporters en rentrant un shoot à 8 mètres. À la pause, c'était déjà plié (50-31). 

L'écart a atteint 31 points

Une attaque construite, un beau shoot derrière la ligne de Joffrey Lauvergne : le 3e quart-temps a débuté de manière encourageante pour l'ASVEL (50-33). Las, le Partizan signait un partiel 10-0 en même temps que Youssoupha Fall, symbole de tous les errances rhodaniennes (3 points, 3 rebonds, 1 passe, 4 fautes, -1 d'évaluation en 15'13), retournait sur le banc après sa 4e faute (60-33). Il a fallu un shoot extérieur de Charles Kahudi pour arrêter le rouleau compresseur serbe (64-36) car l'écart était monté à +31, avant de retomber à 24 (69-45) à l'orée du 4e quart-temps.

Foutu pour foutu, l'ASVEL a pris les extérieurs avec 3 tirs à 3 points consécutifs et un partiel 11-2 (71-56). Le "garbage time" avait commencé depuis longtemps, Obradovic faisait soufflait ses cadres et Mike Scott inversait bien tard ses statistiques pour signer un double-double (24 points, 10 rebonds, 3 passes, 28 d'évaluation).

Le Partizan était en roue libre totale et la réduction de l'écart (90-77) ne reflète absolument pas le contenu du match de l'ASVEL, achevé comme une métaphore par un air ball de Kahudi, qui va enchaîner trois matches à domicile contre trois mal classés (Zalgiris Kaunas, Étoile rouge de Belgrade et Alba Berlin). Il serait de bon ton de proposer de proposer un minimum de basket à domicile, ne serait-ce que pour oublier ces 40 minutes. 

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