Au coeur d'une crise sportive, le PSG joue très gros contre un LOSC qui rêve du podium

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Au coeur d'une crise sportive, le PSG joue très gros contre un LOSC qui rêve du podium
Neymar stoppé par Benjamin Pavard
Neymar stoppé par Benjamin PavardAFP
Trois défaites de rang, ce n'était plus arrivé au PSG depuis 2011. Une autre époque. Sorti de la Coupe par l'OM, surclassé par l'AS Monaco en Ligue 1 et vaincu au Parc par le Bayern en Ligue des Champions, le Ce dimanche midi, le club parisien Paris Saint-Germain reçoit Lille pour disputer la 24e journée de Ligue 1. Un gros morceau que les Parisiens tenteront de mettre en déroute pour effacer les mauvais résultats contre Monaco (3-1) et le Bayern (1-0).

Le Paris Saint-Germain traverse une période difficile et c'est un euphémisme. Entre les blessures de plusieurs cadres, les bisbilles dans le vestiaire et un cruel manque d'inspiration, le champion de France perd du terrain en Ligue 1 et est aux portes de l'élimination en Ligue des Champions. Le PSG joue une grande partie de sa saison maintenant et il a vraiment besoin d'une nouvelle impulsion pour se rassurer.

Fonseca, le travail commence à payer

Le calendrier ne fait pas de cadeau à Christophe Galtier, sur la sellette : il retrouve Lille ce dimanche (13h), le club qu'il avait conduit au titre de champion il y a 2 ans. A l'aller à Pierre-Mauroy, cela avait tourné à l'humiliation pour les Dogues (7-1) et l'esprit de revanche sera très fort pour l'équipe de Paulo Fonseca qui reste sur deux victoires consécutives en championnat.

5e à 6 points du podium, le LOSC est dans une spirale positive et ne se rend pas au Parc en victime expiatoire, bien au contraire. "Je crois qu’on réalise déjà une bonne saison, a estimé le technicien portugais en conférence de presse d'avant-match. D’abord parce qu’il y a la construction d’une nouvelle façon de jouer que l’équipe a très bien interprétée. Ensuite, on a promu beaucoup de joueurs qui n’étaient pas importants par le passé et qui sont devenus déterminants pour le LOSC. Ce que j’ai promis, c’est de faire une équipe qui joue un football offensif et je pense que c’est notable".

Mbappé, une efficacité à retrouver

"Il faut travailler encore plus dans les moments difficiles comme celui-ci", a martelé Galtier en conférence de presse ce vendredi. Le tacticien a insisté sur la dose de travail à fournir, et sur son insatisfaction face aux récentes perfomances de son équipe. Fragiles, se reposant trop sur Kylian Mbappé pour faire la différence, ses joueurs ont peiné sans l'international français. Son entrée en jeu contre le Bayern a métamorphosé son équipe qui semblait l'attendre pour mettre les Bavarois en difficulté. 

Pour autant, l'attaquant français n'est pas une garantie de succès. Contre Lens (2-1) et contre Rennes (1-0), deux équipes du haut de tableau, il n'avait pu empêcher la défaite. Contre Reims, il était aussi sur le terrain lors du match nul en Champagne (1-1). Se reposer entièrement sur lui est impossible, d'autant qu'il n'a pas marqué en championnat depuis son penalty contre Strasbourg (2-1), le 28 décembre dernier. Dans le jeu, sa dernière réalisation remonte au 13 novembre contre Auxerre (5-0) soit avant la Coupe du monde. Certes, sa blessure lui a fait manquer 200 minutes en championnat et le choc contre l'OM en Coupe, mais son quintuplé contre Pays de Cassel (R1) ne peuvent totalement effacer son bilan, d'autant qu'il ne pointe plus qu'à la 5e place du classement des meilleurs buteurs de L1 avec 13 réalisations. Son duel avec Jonathan David (14 buts) sera l'une des clefs du résultats, le Canadien ayant inscrit un doublé la semaine dernière contre Strasbourg (2-0). 

Marquinhos et Hakimi absents

Rien n'est simple en ce moment pour Galtier. Il y a eu les blessures de Marco Verratti et Mbappé, l'alerte physique de Lionel Messi, le virus de Fabián Ruíz et Vitinha. Puis l'engueulade entre Neymar, Marquinhos et Luis Campos. Sans oublier l'escapade poker de "Ney" quelques heures après que Mbappé avait enjoint ses coéquipiers à "bien manger et bien dormir" après la défaite contre Bayern. À présent, voilà l'entraîneur parisien privé d'Achraf Hakimi (gêne musculaire) et de "Marqui" (cuisse). De quoi une nouvelle fois remettre en perspective l'absence de recours en défense centrale alors que ce devait être la priorité de recrutement cet été et en janvier

De quoi remodeler une nouvelle fois le système tactique avec une défense à 4 plutôt qu'avec deux pistons ? Si Sergio Ramos a réalisé un bon match contre le Bayern, cela est notamment dû au fait que le PSG s'est recroquevillé derrière, laissant peu de profondeur. Contre le LOSC, la vitesse des attaquants nordistes conduira-t-il le coach à reculer la hauteur de sa défense pour procéder par contres ? Avec son escouade, le PSG a une obligation de résultats mais aussi de spectacle. S'il peut s'en sortir contre des équipes de la deuxième partie de tableau, ça a tendance à sérieusement coincer quand leurs adversaires ont les moyens de leurs ambitions, notamment dans le rythme et l'engagement sur l'ensemble de la rencontre. L'équilibre collectif s'effritte et les rivaux savent en profiter. 

Incertitude institutionnelle

Le PSG a encore de la marge sur ses concurrents (5 points sur l'OM, 7 sur Monaco) mais elle est ténue, surtout qu'Olympiens et Asémistes savent qu'ils peuvent battre cette équipe qui défend trop peu et joue insuffisamment en équipe. L'après-Mondial s'annonçait délicat : il l'est encore plus que prévu. En cas de revers à domicile contre Lille, la situation pourrait devenir explosive surtout qu'en coulisses, le Qatar s'active pour racheter Manchester United et que cela aura des conséquences sur le club, même si un subterfuge sur la provenance des fonds permettra de posséder les deux entités si la proposition de rachat était validée par Glazer. 

Achever la saison sans titre et avec une nouvelle élimination en 1/8 de finale de Ligue des Champions pourrait conduire à un désengagement progressif au profit de MU qui retrouve des couleurs sous les ordres d'Erik ten Hag. Beaucoup de choses pourraient changer incessamment à Paris si les résultats n'étaient pas au rendez-vous. La pression est maximale et seule une victoire atténuerait les tensions. 

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