AS Monaco - Olympique de Marseille : attaque en verve face attaque en panne

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AS Monaco - Olympique de Marseille : attaque en verve face attaque en panne

AS Monaco - Olympique de Marseille : attaque en verve face attaque en panne
AS Monaco - Olympique de Marseille : attaque en verve face attaque en panneProfimedia
Dernière affiche de Ligue 1 avant la trêve, AS Monaco-OM (21h) met aux prises deux clubs à égalité qui lorgnent le podium du championnat. Si Paul Clement dispose d'une armada offensive en confiance, c'est loin d'être le cas pour Igor Tudor qui peine à trouver des solutions depuis plusieurs semaines.

Drôle d'ambiance à Monaco et à Marseille. D'un côté, la satisfaction de voir Youssouf Fofana, Mattéo Guendouzi et Jordan Veretout partir au Mondial avec les Bleus; de l'autre, la déception de voir Benoît Badiashile, Wissam Ben Yedder et Jonathan Clauss rester à quai. 

Ce grand classique du championnat de France (20h45) est le dernier match avant la trêve de 6 semaines qui servira à recharger les batteries et initier un nouveau cycle foncier. Si l'ASM a débuté sa saison très tôt avec une immense déception en barrages de la Ligue des Champions et est progressivement monté en puissance, l'OM a connu un cursus inverse, avec un mois d'octobre disputé à bout de souffle et une élimination en C1 lors du dernier match de poule contre Tottenham au Vélodrome. Pour autant, les Phocéens se sont bien repris en battant l'Olympique Lyonnais la semaine dernière et, si le style n'a pas été flamboyant, le niveau défensif a été satisfaisant (1-0). 

Embolo-Ben Yedder duo efficace

Monaco a inquiété au mois d'août avec 5 points engrangés en 5 matches et 11 buts encaissés. L'été n'a pas été une grande réussite mais l'automne a rappelé que le club du Rocher avait de la ressource. Oscillant entre défense à 4 et passage à 3, Paul Clement est dans la capacité de proposer un visage protéiforme en fonction de l'adversaire. Hormis le match fou perdu à Lille (4-3), le collectif monégasque a serré les rangs, avec 5 cleansheets lors des 9 derniers matches de championnat.

Disposant d'un effectif suffisamment étoffé pour faire tourner, le technicien belge a la possibilité de surprendre l'adversaire avec des joueurs capables d'amener du danger à tout moment. Cela se ressent offensivement. L'arrivée de Breel Embolo, auteur de 7 buts en L1, a plus que compensé l'absence de Kevin Volland, touché à la cheville en août-septembre avant une nouvelle alerte en octobre. Depuis la victoire à Reims (3-0), Ben Yedder a été décisif 4 fois sur 5 lorsqu'il a été titularisé (5 buts, 2 passes décisives). Si la série a été rompue lors de la 13e journée contre Angers (2-0), sa présence dès le coup d'envoi est essentielle à Monaco. Son association avec Embolo est capitale car, quand le Suisse est décisif, l'ASM n'a jamais perdu et a quasiment fait carton plein (20 points sur 24). Ce duo s'entend et se trouve, surtout avec le regain de forme d'Alexandr Golovin au milieu. 

Sánchez, toujours trop seul

La chanson n'est pas la même à Marseille. La saison dernière avec Jorge Sampaoli, l'OM avait gagné à Louis-II grâce à un doublé de Bamba Dieng (2-0). Les choses ont changé depuis. Igor Tudor est arrivé sur le banc et le Sénégalais a été déclassé, même s'il est revenu dans la rotation et a marqué contre Strasbourg (2-2). 

Le Croate a instauré un 3-4-2-1 immuable qui, s'il a bien fonctionné en début de saison, tousse sérieusement. C'est surtout dans le schéma offensif que les Marseillais trainent leur peine. Alexis Sánchez est beaucoup trop seul devant et les circuits de passes ne fonctionnent plus. Le Chilien s'épuise dans les appels, les décrochages, les exils sur les côtés, laissant la surface beaucoup trop vide, sauf que Clauss, Guendouzi, voire Chancel Mbemba font du dépassement de fonction. Mais cette méthode a des limites car rien de vaut de vrais attaquants pour faire la différence. Forcément, le prêt à la Juventus d'Arkadiusz Milik en devient d'autant plus incompréhensible car le binôme était taillé pour les joutes domestiques et européennes. 

Cette faillite offensive se résume par le fait qu'il a fallu attendre un mois pour qu'un attaquant olympien marque dans le jeu, de Luis Suárez contre Angers (3-0) à Dieng à la Meinau. Contre l'OL, c'est Samuel Gigot qui a surgi sur corner pour offrir la victoire (1-0) après une série de 4 rencontres sans succès. L'organisation du milieu, avec un Guendouzi très avancé et un Veretout dans un rôle plus reculé, c'est-à-dire dans le sens inverse de leurs prérogatives habituelles, contribue en partie à cette pénurie. Pendant la trêve, Tudor sait quel thème travailler. S'il pouvait entrevoir des solutions contre Monaco, les supporters phocéens ne lui en voudraient pas. 

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