Sur la route des Jeux : "J'ai besoin de faire des siestes", explique Prithika Pavade

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Sur la route des Jeux : "J'ai besoin de faire des siestes", explique Prithika Pavade
Pavade lors du WTT Champions de Francfort en novembre.
Pavade lors du WTT Champions de Francfort en novembre.ZHANG FAN/Xinhua via AFP
Jusqu'aux JO 2024 à Paris, la pongiste française Prithika Pavade, 19 ans, raconte son parcours à l'AFP. Dans ce neuvième épisode, elle évoque les risques de blessure et la nécessité de soigner son hygiène de vie, en particulier son sommeil, pour les éviter.

"Pour l'instant, j'ai été plutôt chanceuse à ce niveau-là. Je n'ai jamais eu de grosse blessure. J'ai dû m'arrêter (de jouer) pendant un ou deux mois, mais c'était quand j'étais encore plus jeune, quand j'avais 12 ou 13 ans", explique la joueuse de 19 ans, qui participe actuellement à la Coupe du monde, épreuve par équipe mixte, à Chengdu (Chine), avec les Bleus.

"Pour l’instant cela va bien. Mais c'est quand même toujours dans un coin de ma tête ou dans celles de mon staff, que ce soit mon entraîneur ou mon préparateur physique. Je fais attention au quotidien aux blessures parce que je sais que cela peut arriver à tout moment", poursuit la 40ᵉ joueuse mondiale.

Que faire pour réduire les risques à sept mois des Jeux olympiques ? "On fait pas mal de prévention, surtout pour mon dos, mes épaules. C'est souvent avec l'enchaînement des compétitions qu'il peut y avoir des petites alertes. Avant, les étirements, ce n'était pas forcément mon truc, mais là, j'essaie d’en faire régulièrement", explique la pongiste de Saint-Denis.

"C'est important pour quelqu'un comme moi qui suis assez rigide. Surtout dans un sport comme le tennis de table où on a besoin d'avoir de l'agilité combinée à de l'explosivité, une bonne coordination qui permet d'aller chercher des balles dans des angles difficiles", ajoute-t-elle.

L'objectif est aussi de jouer de manière "relâchée" pour éviter les tensions musculaires, mais pas seulement. "La qualité de la balle part du relâchement. C'est l'effet du relâchement plus la contraction dans le bon timing qui font qu'on a de la qualité. Mais si tu es contracté tout le long (de l'échange), finalement la balle ne va pas partir (vite) ou tu ne vas pas être précis dans les contacts", souligne Prithika Pavade.

"Il faut aussi savoir bien gérer ses voyages" dans une discipline où, justement, ils sont nombreux et souvent longs. "Cela peut créer des petites gênes (musculaires) avant une compétition. Il faut prévoir une routine après voyage avec son staff pour se remettre bien. Faire de la prévention comme ça, c’est aussi pour être capable de durer. Ce n'est pas que pour l’instant présent", insiste celle qui avait participé à ses premiers JO à l'âge de 16 ans à Tokyo en 2021.

"Grande dormeuse"

L'essentiel, pour réduire le risque de se blesser, est de "vraiment bien dormir, d'avoir une bonne hygiène de vie""C'est plutôt naturel chez moi. Je ne suis pas quelqu'un qui sort souvent le soir. J'aime bien rester tranquille, donc ça va plutôt avec mon caractère. Je n'ai pas besoin de trop forcer sur l'hygiène de vie", précise la médaillée de bronze des Championnats d'Europe par équipe.

"(Le sommeil), cela représente trois quarts du travail pour moi, surtout dans une année aussi importante. Je suis comme tout le monde, je me couche plus tard des fois. Mais quand je ressens le besoin de dormir, je dors. Pour moi, le sommeil est super important. J'ai besoin de faire des siestes, je suis vraiment une grande dormeuse !", conclut Prithika Pavade.

 

Propos recueillis par Ludovic Luppino

France gouvernement

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