Les écuries de F1 espèrent bien ralentir l'hégémonie de Red Bull en 2024

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Les écuries de F1 espèrent bien ralentir l'hégémonie de Red Bull en 2024

Red Bull à Milton Keynes le 13 décembre.
Red Bull à Milton Keynes le 13 décembre.MARK THOMPSON/Getty Images via AFP
Max Verstappen pourrait bien devenir le cinquième pilote de Formule 1 à remporter quatre championnats du monde d'affilée l'année prochaine, mais lui et Red Bull auront du mal à être aussi dominants qu'en 2023.

Les rivaux, les détenteurs des droits commerciaux Liberty Media et des millions de fans espèrent tous voir une plus grande lutte pour la première marche du podium lorsque les courses reprendront à Bahreïn en mars prochain. Personne n'a vraiment la réponse à cette question avant que les nouvelles voitures et les nouveaux pneus ne soient mis à l'épreuve lors des essais, et l'incertitude crée un certain suspense à l'approche de la pause hivernale.

"Je pense que pour notre bien à tous et pour la F1, et même pour Red Bull pour être honnête, nous avons besoin que non seulement McLaren mais aussi Ferrari, Aston Martin, Mercedes et tout le monde réduisent l'écart", a déclaré le commentateur de Sky TV et ancien pilote Martin Brundle.

Il est peut-être illusoire d'espérer un grand changement à l'avant, avec Verstappen qui ne fait que s'améliorer et son coéquipier Sergio Pérez qui ne représente aucune menace, mais même Red Bull reconnaît qu'ils n'auront peut-être plus jamais une aussi bonne situation. "Cette saison, je doute qu'elle se répète de mon vivant", a déclaré le patron de l'équipe Christian Horner.

"Avec une opposition aussi forte – des équipes aussi fortes et des règlements stables –, je suis sûr que l'année prochaine sera beaucoup plus serrée et donnant lieu à un défi d'un genre différent."

Seuls Juan Manuel Fangio, Michael Schumacher, Sebastian Vettel et Lewis Hamilton ont réussi à remporter quatre titres consécutifs depuis la création du championnat en 1950, mais Verstappen mérite déjà la comparaison. Ses 19 victoires en 22 courses, et le fait que l'équipe ait remporté toutes les courses sauf une, ont été étonnantes et font désormais partie de la riche histoire de ce sport.

Le Néerlandais de 26 ans a remporté plus de points, plus de podiums et a mené plus de tours en une seule saison que quiconque auparavant, et son taux de victoire de 86,3 % a éclipsé les 85,7 % d'Alberto Ascari en 1952.

La plus longue saison

L'année prochaine sera la plus longue, avec 24 courses, dont six sprints, y compris Miami et Shanghai, qui connaîtront ce format pour la première fois. Si la saison s'est avérée décevante en termes de suspense pour le titre, les courses ont donné lieu à des batailles serrées dans le reste du peloton, et cela devrait continuer.

Las Vegas, de retour au calendrier pour la première fois depuis 1982 et avec une course sur le célèbre Strip, a montré qu'il peut y avoir beaucoup de sensations fortes et de divertissement même après que les championnats ont été remportés.

Un scénario de rêve pour la Formule 1 en 2024 serait une course décisive à Las Vegas avec Lewis Hamilton, 39 ans le mois prochain, luttant contre son vieil ennemi Verstappen pour le huitième titre record qu'il a manqué de manière controversée en 2021. Le duo avec George Russell pourrait également faire des étincelles si Mercedes produit une voiture compétitive après deux années difficiles.

Ce serait également quelque chose si McLaren, en pleine résurrection, pouvait être un concurrent sérieux avec le jeune espoir australien Oscar Piastri qui gagne en confiance après une impressionnante saison de rookie aux côtés de Lando Norris.

"Nous sommes très satisfaits de notre voiture pour l'année prochaine", a déclaré Zak Brown, le patron de McLaren. "Nous avons le sentiment que nous allons faire un pas en avant, tout comme l'ensemble de la grille. Nous allons devoir attendre et voir, mais nous sommes enthousiastes."

Le rêve au siège de la Formule 1 verrait également Ferrari, sans titre depuis 2008, se battre pour plus que le meilleur des autres et Fernando Alonso, 43 ans en juillet, revenir sur la plus haute marche plus de dix ans après sa dernière victoire.

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