Alpine : nouvelle saison, nouvelle voiture et nouvelles progressions ?

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Alpine : nouvelle saison, nouvelle voiture et nouvelles progressions ?

Les trois pilotes Alpine.
Les trois pilotes Alpine.AFP
En difficulté la saison dernière avec seulement deux podiums et une voiture déficiente, Alpine nourrit de nouvelles ambitions pour 2024. Mais, avec un tout nouveau modèle de monoplace, la route pourrait s'avérer plus compliquée à suivre que prévu.

À l'aube de la saison 2024 de Formule 1, Alpine a de nouveaux objectifs à remplir. Ayant terminé 6ᵉ au classement constructeurs l'an dernier et connu un changement de Team Principal au cours de la saison, l'écurie devait se renouveler complètement. Avec l'envie de repartir avec une toute nouvelle monoplace, et embrasser une progression importante, elle mise sur plus de succès en 2024. Mais sont-ils viables pour autant ? 

"Ce concept a du potentiel à exploiter"

Début février, la A524 a été présentée en Angleterre. Parée de bleu, noir et rose, elle est apparue comme tout à fait différente par rapport à son modèle précédent. Et pour cause, d'après Pierre Gasly, "La seule chose qui reste de l’année dernière est le volant". La monoplace de l'écurie française est donc quasiment et entièrement nouvelle. Les équipes ont travaillé d'arrache-pied sur ce prototype pour recoller au peloton de tête et réaliser une meilleure année que celle qu'ils viennent de passer. 

Mais, cette décision de faire table rase n'est pas sans conséquence. Les pilotes vont devoir s'adapter à la voiture, tout en avançant à l'aveugle. Car les nouveautés ne garantissent pas une efficacité certaine. Seuls les essais permettront déjà de doser sa compétitivité face aux autres écuries. Un mal pour un bien selon le numéro 10 arrivé chez Alpine après 2022. "Il faut bien prendre des risques à un moment donné si l’on veut obtenir des récompenses plus importantes", a-t-il confié, plutôt enthousiasmé par ce qui l'attend. 

Également interrogé, Esteban Ocon s'est montré optimiste quant à l'avenir. "Cette nouvelle voiture, on sent la différence par rapport à celle de l’année dernière. On aimerait se battre aux avant-postes, on est en train de travailler pour se rapprocher".

"Nous savons que ce concept a du potentiel à exploiter, nous devrons juste être un peu patients, a renchéri Gasly. À l'instar de ses saisons précédentes, l'écurie entend monter en puissance tout au long de la 1ʳᵉ partie de saison, et imiter la dernière ascension de McLaren. Une chose qui sera possible si les moyens sont déployés et les mentalités toutes tournées vers le souhait de faire de belles performances.

"C'est sur le plan humain que le défi est le plus grand"

Et la motivation, elle est prépondérante dans l'évolution de l'écurie. Interviewé par Flashscore France début décembre, Julien Biliotte, rédacteur en chef d'AUTOhebdo, l'annonçait déjà. "Le grand défi est de voir ce qu'il faut faire et résoudre ce qui n'est pas matériel. Il faut passer un cap maintenant. Quand les freins que les personnes se mettent tomberont, les choses changeront".

Ces "freins" renvoient notamment au fait qu'Alpine compte deux usines différentes (Enstone et Viry-Châtillon) et que, par conséquent, des soucis de divergence internes ont éclaté en 2023. Pour y remédier, Bruno Famin (directeur Alpine), a nommé deux nouvelles figures. John Woods (ancien directeur de l’ingénierie de Lotus) et Audrey Vastroux (directrice de certains départements chez Alpine) pour reprendre les rênes de la direction des opérations. 

L'accélération du processus a été dénotée par Gasly lui-même. De ce fait, des progrès devraient être observés cette année. "Je suis plein d’espoir. Je peux voir la mentalité de l’équipe. Je vois l’état d'esprit, je vois les recrutements. Il faut donc faire preuve d’ouverture d’esprit". 

"Alpine est sur le point de franchir un palier. L'idée est de monter en puissance et arriver en 2026, en faisant la bascule. Un peu à l'instar de Mercedes en 2014 ou Red Bull en 2022 avec le moteur hybride", expliquait Julien Biliotte, après avoir passé une année en immersion aux côtés de l'écurie. Il ne tient qu'à l'écurie française de passer la vitesse supérieure et de faire en sorte d'y arriver, peut-être même un peu plus tôt que prévu. 

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