Six Nations : l'Angleterre se relance avec le bonus face à de valeureux Italiens

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Six Nations : l'Angleterre se relance avec le bonus face à de valeureux Italiens

Jack Willis a montré la voie pour les Anglais.
Jack Willis a montré la voie pour les Anglais.AFP
Match de bonne facture cet après-midi à Twickenham. À domicile, l'Angleterre n'a pas laissé sa chance de rafler un premier succès en dominant une équipe italienne volontaire mais tout de même un ton en-dessous.

Après avoir chuté à la maison contre l'Écosse en ouverture, c'était l'heure de la session de rattrapage pour l'Angleterre. La réception de l'Italie devait leur permettre de lancer enfin leur Tournoi des 6 Nations. Mais les Transalpins avaient montré un très beau visage contre la France, et voulaient faire un coup. Néanmoins, ils s'attaquaient au seul adversaire qu'ils n'avaient jamais battu dans le Tournoi.

Et dès le début de partie, les Anglais cherchent à tirer les premiers. La pression monte progressivement sur la défense italienne, qui plaque à tour de bras. Mais c'est sur une pénaltouche que la Rose pique une première fois, sur un ballon porté bien désaxé et parfaitement conclu par Jack Willis (13e). Mais pas de quoi décourager les Transalpins, qui partent à l'assaut de la ligne adverse. Mais la longue séance de pilonnage ne donne rien.

Pire encore, l'Italie perd sur blessure son capitaine Michele Lamaro. Suffisant pour jeter le trouble chez la Squadra Azzura, et surtout pour que les Anglais s'en rendent compte. Dès lors, les avants remettent les gaz, et provoquent le carton jaune de Lorenzo Cannone. La sanction ne tarde pas, et en force, Ollie Chessum double la mise (29e). 

Et les Anglais ne s'arrêtent pas là, noyant les Italiens. Van Poortvliet pense y aller de son essai après une belle action collective, mais il est refusé pour un passage à vide. Qu'importe, la Rose repart sur un ballon porté après pénaltouche, cette fois conclu par Jamie George. Les Italiens semblent avoir perdu leur rugby, et à la pause, l'Angleterre file vers la victoire (19-0). 

Les Anglais à l'usure

Les Italiens ne renoncent cependant pas, et tentent de produire du jeu au retour des vestiaires. Ils sont rapidement récompensés sur une énième prise d'intervalle d'Ange Capuozzo, avant que Varney ne fasse rebondir le jeu jusqu'à trouver la faille par Marco Riccioni (45e). Pour éviter que la Squadra ne s'emflamme, la Rose revient aux fondamentaux. Pénaltouche, ballon porté, Ferrari écroule et l'arbitre n'a d'autre choix que d'accorder un essai de pénalité, doublé d'un carton jaune pour l'Italien (50e). Et le bonus pour les Anglais.

Cela a cependant le mérite de donner un match débridé. Les Anglais tentent de saler la note en supériorité numérique, mais font preuve de maladresse. Revenus à 15, les Italiens mettent le feu, et après un contre avorté, ils trouvent de nouveau la faille de belle manière par Alessandro Fusco (63e). La fougue des Transalpins est visible, mais la fatigue du temps passé à 14 se fait ressentir. 

Les Anglais se chargent alors de tempérer les ambitions de leurs rivaux. Alex Mitchell fait un numéro sur son aile, fixe trois défenseurs et offre un essai en coin à Henry Arundell (70e). De quoi sceller pour de bon le sort du match. L'Angleterre s'impose finalement assez aisément, 31-14. Les cinq points étaient nécessaires, mission accomplie. Mais ce n'est pas encore assez pour les considérer comme des candidats à la victoire finale. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)