Signé Bellingham : atone pendant 70 minutes, le Real Madrid gagne le Clásico dans les arrêts de jeu

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Signé Bellingham : atone pendant 70 minutes, le Real Madrid gagne le Clásico dans les arrêts de jeu
Bellingham a inscrit un doublé pour son premier Clásico
Bellingham a inscrit un doublé pour son premier ClásicoAFP
Pendant 70 minutes, le FC Barcelone a nettement dominé le Real Madrid et ouvert le score dès la 6e minute par Ilkay Gündogan. Mais un but exceptionnel de Jude Bellingham a relancé le match et l'Anglais a inscrit un doublé dans les arrêts de jeu.

Pour le premier Clásico de l'Histoire à Montjuïc, le Real Madrid a infligé la première défaite de la saison au FC Barcelone (2-1), au terme d'un match paradoxal qui apprendra aux Blaugranas qu'il faut toujours enfoncer le clou tant qu'on en a l'opportunité car le réalisme merengue sévit à coup sûr. 

Le héros ne pouvait qu'être Jude Bellingham, sur une autre planète depuis le début de saison. À lui seul, il résume le drôle de match du Real Madrid. Sans inspiration et sans opportunité pendant plus d'une heure, il a surgi pour égaliser d'une frappe laser avant de signer la victoire des siens dans les arrêts de jeu, sur un centre moyen mais bonifié par un contrôle raté de Luka Modric

Alors que les Rolling Stones étaient les invités d'honneur du Barça, le tube de la soirée est "Hey Jude". 

Gündogan frappe le premier

Vinicius Jr a retrouvé son meilleur ami blaugrana en la personne de Ronald Araújo, son garde du corps attitré à chaque Clásico. Carlo Ancelotti s'en est inspiré avec Dani Carvajal sur Joao Félix. Si le Real Madrid s'est présenté en 4-3-1-2 classique cette saison, Xavi a lui innové en plaçant Joao Cancelo milieu droit. 

La rencontre n'a mis que 6 minutes pour être lancée. Sur un mouvement parti de Fermin López, Ilkay Gundogan a cherché le une-deux avec Ferran Torres. Sur la ligne de passe, Aurélien Tchouaméni a dévié le ballon vers sa cage, David Alaba s'est jeté mais Gundogan a récupéré le ballon et ajusté Kepa Arrizabalaga de l'intérieur du droit. 

Ilkay Gundogan
Ilkay GundoganAFP

Dans la relance, dans l'impact, le Real Madrid a mal engagé son match et a frôlé la correctionnelle quand Gavi a pris le ballon dans les pieds de Toni Kroos à l'entrée de la surface. À la réception, Fermín qui a trouvé le poteau merengue (15e). 

Si, sur une longue ouverture, Vinicius a pu fausser compagnie à Araújo, à la limite du hors-jeu, les difficultés madridistas pour se créer une situation construite ont été résumées par une frappe lointaine hors-cadre de Rüdiger (22e). En l'espèce, chaque récupération blaugrana s'est transformée en opportunité de contre-attaque. Auteur d'un petit pont lumineux sur Rüdiger, Félix s'est rué vers le but mais Carvajal, au prix d'un retour monumental, a touché le ballon du bout du pied et privé O Menino d'un but d'anthologie (28e). 

Sur le côté gauche, Félix a de nouveau joué un mauvais tour à Rüdiger pour donner à Baldé, rattrapé à temps par Kroos après un crochet intérieur sur Alaba (32e). 

Toujours dans les bons coups, Fermín s'est procuré une nouvelle occasion après avoir combiné avec Torres mais son tir du gauche s'est envolé, la conclusion imprécise d'un beau mouvement collectif (37e). 

Sur une prise de balle de Bellingham, Kroos a pu basculer sur Carvajal mais, sans solution, le latéral droit a tenté sa chance dans un angle fermé et trouvé le petit filet de Marc-André ter Stegen (38e). La Casa Blanca a connu un léger regain pendant quelques minutes. Vinicius, aidé de Ferland Mendy, s'est débarrassé d'Araújo mais Gavi s'est interposé sur le centre du Brésilien (41e). 

Camavinga, celui qui a tout changé pour le Real Madrid

Au retour des vestiaires, aucun changement mais peut-être une mentalité différente pour le Real Madrid. Sur un ballon dans le dos de la défense, Rodrygo a pu tenter sa chance côté droit mais son tir s'est envolé (47e). Le signe d'un retournement pour le second acte ?

Le Barça a répliqué et, sur une tête d'Íñigo Martínez monté sur corner, a de nouveau touché le poteau, avant qu'Araújo ne bute sur Kepa dans un angle fermé (51e). 

Visiblement blessé, Mendy a cédé sa place à Eduardo Camavinga. Probablement le tournant de la rencontre car l'ancien Rennais a totalement modifié la face de ce Clásico. 

Malgré la possession, les Blaugranas n'étaient toujours pas à l'abri et Gavi a retiré une occasion en or à Bellingham, enfin en position favorable (53e). Une première indication. Camavinga, positionné au milieu, a permis à Kroos de se mettre en situation de frappe mais ter Stegen n'a eu aucun mal à capter (57e). En revanche, il a été aspiré quand il s'est replacé en latéral gauche. Le Barça a réagi. Lancé par Fermín, Cancelo a failli inscrire un but fabuleux d'une part son extérieur du droit a fini au-dessus et d'autre part car il a été signalé hors-jeu (58e). 

À l'heure de jeu, Ferran a cédé sa place à Robert Lewandowski, de retour de blessure. Dans la foulée, Modric et Joselu ont remplacé Kroos et Rodrygo. 

Il manquait toujours ce deuxième au Barça mais plus rien de significatif ne passait devant les cages de Kepa. Trouvé par Gundogan, Cancelo a pris de vitesse Camavinga qui a réussi à toucher le ballon mais a mis le Portugais en situation de tir. Contré (65e). 

Le Barça prend deux coups de Jude

Dans un moment de latence, le Real Madrid s'est installé dans le camp adverse. Tchouaméni, de 25 mètres, a décoché une frappe lourde sortie par ter Stegen (67e). Ce premier coup de semonce aurait dû réveiller des Blaugranas endormis dans un faux rythme. Inspiré par son coéquipier, Bellingham a envoyé une flèche téléguidée dans la lucarne blaugrana (69e).

Le réalisme merengue au milieu d'un match très délicat collectivement et un point de bascule à 20 minutes de la fin. Xavi a alors fait entrer Oriol Romeu à la place de Fermín, peut-être un peu tard. 

Car dominateur mais incapable de faire le break, le Barça a subi le retour de manivelle. Revigoré, le Real Madrid s'est enfin installé dans ce Clásico. Xavi a sorti Félix et Cancelo au profit de Lamine Yamal et Raphinha pour disputer le dernier quart d'heure afin de retrouver de la vitesse sur les côtés. C'est ce qui s'est passé mais l'effet n'a pas été manifeste. 

Il manquait une polémique pour que ce Clásico en soit pleinement un. Débordé par Camavinga, Araújo est intervenu quelque par entre le plaquage de troisième ligne de rugby et la mise en échec en hockey. Jesús Gil Manzano n'a pas bronché (79e). Que ce serait-il passé si, dans la continuité, Lewandowski avait marqué ? (80e). Servi par un extérieur du gauche de Lamal, Raphinha a laissé passer un frisson dans Montjuic mais, son ciseau n'a pas trompé Kepa et il était en plus hors-jeu (85e). Ce sera la dernière tentative catalane. 

Le Real Madrid entrevoyait la victoire à chaque incursion. Grâce à une interception rugueuse de Tchouaméni sur Romeu, auteur d'une entrée néfaste, Vinicius a pu servir Joselu mais l'avant-centre espagnol a été récupéré Araújo qui a traversé toute la surface pour y parvenir (87e). 

Le couperet devait tomber, c'était inluctable. Dans les arrêts de jeu, ur un centre de Carvajal, Modric a loupé son contrôle mais a lobé Martínez. Et voilà comment une erreur technique se transforme en passe décisive : Bellingham a surgi pour offrir la victoire à la Casa Blanca (90e+3).

Le Real Madrid a fait du Real Madrid et la leçon est amère pour le Barça. "Hey Jude" devant les Rolling Stones

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