Sans Valentin Rongier, l'OM doit retrouver des automatismes au milieu

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Sans Valentin Rongier, l'OM doit retrouver des automatismes au milieu

Valentin Rongier
Valentin Rongier AFP
Titulaire indistubale pour Gennaro Gattuso, Valentin Rongier s'est blessé au genou contre Lille et ne devrait pas revenir sur les terrains qu'en 2024. Alors que l'Olympique de Marseille se cherche encore, cette absence prolongée force le technicien italien à envisager de nouvelles solutions.

Comme beaucoup d'entraîneurs avant lui, Gennaro Gattuso s'est appuyé sur Valentin Rongier pour bâtir son collectif. Le capitaine a même convaincu le Calabrais immédiatement quand d'autres ont essayé de faire sans l'ancien Nantais avant de se résoudre à l'aligner systématiquement. 

Kondogbia doit s'imposer

Une blessure n'arrive jamais au bon moment pour un cadre mais, en l'espèce, cette entorse au genou intervient à un moment critique pour l'Olympique de Marseille. Pour l'heure, le système de jeu n'est pas encore clairement établi. Initialement, Gattuso voulait appliquer un 4-3-3, avant d'osciller entre un 4-2-3-1 et un 4-4-2 sur certaines séquences. 

Contre l'AEK, le 4-2-3-1 a eu des vertus mais l'OM a peiné par moments et c'est finalement Pau López qui, en deuxième période, a permis à ses coéquipiers de rester au sec. Outre le regain de forme du gardien espagnol, la performance de Geoffrey Kondogbia est à retenir. Avec 6 interceptions, 5 duels remportés sur 8 et une passe clef, l'ancien Colchonero semble revenir petit à petit à un niveau honorable, lui qui a été marqué par le départ précipité de Marcelino García Toral en plus d'avoir manqué plusieurs semaines de compétition pour une blessure. 

Surtout, par son jeu, sa capacité à râtisser, à récupérer et à relancer proprement, l'international centrafricain pourrait rapidement devenir le meilleur complément de Jordan Veretout, constant dans la percussion et capable également d'abattre un gros travail défensif. Et à l'image de l'ancien Romanista, celui qui était surnommé "El Pulpo" à Valence est une solution de frappe, ce qui n'est pas le cas de Rongier, beaucoup trop discret dans ce secteur de jeu. 

Les doutes en attaque se règlent au milieu

De ce double pivot dépend beaucoup de choses à l'OM, à commencer par l'animation offensive. En fonction de la configuration, le développement des automatismes prendra du temps. Titulaire à Athènes, Joaquín Correa restera-t-il principalement un joueur de côté ou sera-t-il placé en 9 et demi ? Il en va de même pour Iliman Ndiaye et Ismaïla Sarr qui n'ont pas encore pris totalement leurs marques dans leur nouveau club. 

Enfin, quid du positionnement d'Amine Harit ? Est-il un 10 axial, un électron libre ou une deuxième pointe ? Le Marocain dispose de la qualité technique pour être le véritable détonnateur marseillais mais il doit encore gagner en rythme pour proposer un gros volume de jeu pendant 90 minutes. Revenu d'une grave blessure il y a finalement peu de temps, il a aussi tendance à s'estomper. Avec un milieu de terrain puissant comme l'est Kondogbia, il pourrait bénéficier de davantage de ballons dans le dernier tiers adverse.

Toujours à la recherche de certitudes, Gattuso pensait en avoir avec Rongier, vraisembablement le joueur le plus fiable de l'OM avec Jonathan Clauss. Contraint de s'adapter, l'entraîneur marseillais pourrait définitivement rester avec ce double pivot axial au milieu qui n'était pas prévu dans ses plans. À son retour, peut-être bien en 2024, le capitaine devra une nouvelle fois regagner sa place. Mais cette fois-ci, il n'est pas garanti qu'il y parvienne. 

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