Le Racing 92 reste maître à Jean-Bouin et s'offre le Stade Français chez lui

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Le Racing 92 reste maître à Jean-Bouin et s'offre le Stade Français chez lui
Lauret et les Parisiens repartent avec la victoire.
Lauret et les Parisiens repartent avec la victoire.AFP
Huitième victoire consécutive du Racing 92 sur le terrain du Stade Français. Sous une pluie battante, les visiteurs ont remporté un match de gagne-petit, et rejoignent provisoirement leur victime du jour en tête du Top 14.

Début de la 7e journée de Top 14 avec un derby francilien en apéritif. À domicile, le Stade Français, co leader au classement, était déterminé à écarter son encombrant voisin. Car le Racing 92, nanti d'un début de saison également réussi, effectuait le court déplacement nanti de sept victoires d'affilée toutes compétitions confondues sur cette pelouse ! 

Pour mettre fin à cette série noire, les locaux ont mis la pression d'entrée, récoltant rapidement les trois premiers points, et dominant globalement le début de partie. Mais la première accélération du Racing sera meurtrière. Une percée de Donovan Taofifenua pour destabiliser la défense, puis un jeu au pied par dessus inspiré de Tristan Tedder pour envoyer son emblématique capitaine Henry Chavancy à l'essai (17e). 

Un coup dur pour les locaux dans un début de match qui laisse des traces, Paul Alo-Émile puis Thomas Laclayat quittant le terrain sur blessure. La pluie battante provoque des maladresses et coute un essai à chaque équipe, mais le Stade Français est plus pragmatique au pied, et a réduit l'écart à la pause (6-10) dans un match d'une piètre qualité toutefois. 

Dès la reprise, Joris Segonds a rapproché les siens à un point. Mais encore une fois, le Racing parvient à accélérer, provoque le carton jaune de Rory Kockott, mais ne récolte aucun point. On sent que ce match va se jouer sur des détails, ce qui pousse les staffs à lancer le bal des remplacements. Mais le Racing a l'ascendant, et rajoute finalement trois points à son compteur (54e). 

Sauf que Gia Kairaishvili, à peine entré, retourne s'asseoir dix minutes. Une infériorité numérique que les Racingmen vont parfaitement gérer, n'encaissant aucun point en abusant du jeu au pied. Le temps passe, et le Stade Français ne semble pas en mesure de renverser la situation. Et encore plus avec une touche totalement défaillante, alors que la mêlée domine.

Cette touche coûte des munitions précieuses aux locaux, notamment proche de la ligne à cinq minutes du terme. Le Stade Français lance alors une dernière offensive désespérée, mais un énième en-avant la coule. Le Racing 92 s'impose finalement 9-13, et cela lui permet de rejoindre les locaux en tête du classement. Pour le spectacle, il faudra repasser.

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