"On aurait pu être deuxièmes" du Tournoi, soupire l'Italien Federico Mori

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"On aurait pu être deuxièmes" du Tournoi, soupire l'Italien Federico Mori
Federico Mori lors du Six nations.
Federico Mori lors du Six nations.EMMANUELE CIANCAGLINI/Getty Images via AFP
"Évidemment content" du parcours historique des Italiens lors du Tournoi des six nations, le centre Federico Mori, qui affronte Toulon avec Bayonne dimanche en Top 14, ne peut toutefois pas cacher un léger regret : "En gagnant contre la France, on aurait pu être deuxièmes".

Q : Que retenez-vous du Tournoi des six nations historique de l'Italie, qui a enregistré son meilleur bilan, avec deux victoires et un nul ?

R : "On est contents, évidemment. Mais, au final, au classement, on est cinquièmes. On n'est pas payés. En gagnant contre la France (match nul 13-13), on aurait pu être deuxièmes ou troisièmes! On est une équipe jeune, avec des joueurs qui évoluent ensemble depuis longtemps, depuis les U18, U19… Il y a deux ans, on avait du mal parce qu'on n'avait pas beaucoup d'expérience, mais là, on commence à en avoir. On a une équipe en confiance."

Q : Que vous apporte le sélectionneur Gonzalo Quesada ?

R : "Il a changé le jeu et la mentalité: on ne lâche rien. C'est ce qu'il essaie de nous apporter, ne rien lâcher et jouer quand il le faut, parce qu'on a des qualités. On a changé nos entraînements, on fait plus attention aux skills."

Q : Vous avez repris le Top 14 par un succès devant La Rochelle (13-12)...

R : "C'était essentiel pour nous de gagner. On sait très bien que chaque point est important, surtout en fin de championnat. Même d'un point, c'était important. On a bien joué en première période. Ensuite, on a eu plus de mal, notamment sur la discipline, mais on a réussi à tenir défensivement, à les mettre sous pression. Il faut continuer."

Q : Face à Toulon ?

R: "On la connaît tous, cette équipe de Toulon : ils ont beaucoup de qualités individuelles. Il faut être attentifs, ils sont dangereux. Défensivement, ils sont très bons. À nous de bien préparer la rencontre. C'est un club qui a peut-être moins de stars que par le passé mais qui construit une vraie équipe solide."

Q : Est-ce différent de jouer "à domicile" à Saint-Sébastien ?

R : "A Bayonne, il n'y a que le rugby, tout le monde nous suit. Cette ferveur pour l'Aviron est vraiment magnifique (...) Même si Anoeta, c'est un peu notre deuxième maison, ça va nous changer. On prépare ce match comme si on n'était pas à domicile. On est à 30-40 minutes de Bayonne, on attaque ce match comme si c'était un match à l'extérieur."

Q : Vous allez retrouver votre compatriote et partenaire en sélection Paolo Garbisi. Vous êtes-vous déjà écrit ?

R : "On n'a pas l'habitude d'échanger des messages avant les matches. Mais on est contents de se revoir, de jouer l'un contre l'autre. On boira une bière après ! (sourire)"

Q : Que vous inspire l'arrivée de l'Anglais Manu Tuilagi la saison prochaine ?

R : "Ma première réaction, ça a été de me dire que ça allait être magnifique de m'entraîner avec lui, de jouer avec lui. Petit, je le regardais à la télévision, c'est l'un des meilleurs centres au monde. C'est une de mes idoles, avec Ma'a Nonu (ancien centre des All Blacks, 103 sélections entre 2003 et 2015, NDLR). Wow ! Je vais pouvoir apprendre plein de choses et je vais progresser."

 

Propos recueillis par Illtud DAFYDD

France gouvernement

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