Real Madrid - Atlético de Madrid : un derbi "capital"?

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Real Madrid - Atlético de Madrid : un derbi "capital"?
Real Madrid - Atlético de Madrid : un derbi "capital"?
Real Madrid - Atlético de Madrid : un derbi "capital"?Profimedia
C'est l'affiche de ces quarts de finale en Copa del Rey. Les Merengues reçoivent leurs voisins colchoneros au Santiago Bernabéu, ce jeudi (21h00), dans un match à élimination directe chaud bouillant. Un derbi avec un intérêt pour les deux équipes, à la vue de leur forme actuelle.

La meilleure affiche possible - ou presque, avec le Clásico - pour un match de Coupe du Roi à élimination directe. Le Real Madrid et l'Atlético de Madrid s'affrontent ce jeudi au Santiago Bernabéu dans un match à enjeux : au bout, la possibilité de se qualifier pour les demies de la compétition et espérer continuer l'aventure en quête du titre.

Petit focus sur l'importance de ce derbi pour chacune des deux équipes. 

Le Real Madrid, le calme avant la tempête - ou non ?

Un match qui tomber à pic pour l'équipe du coach italien, à quelques jours d'un voyage au Maroc pour disputer la Coupe du monde des clubs. Le Real Madrid veut maintenir le cap trouvé durant le match à l'Estadio de la Cerámica en 1/8 de Copa face à Villarreal, dans lequel les Merengues ont réussi à remporter la rencontre (3-2) après avoir été mené 2-0 à la mi-temps. 

Une nouvelle remontada donc pour les Merengues qui ont ensuite enchaîné en Liga face à l'Athletic Club à San Mamés (victoire 2-0), un terrain toujours compliqué pour les gros. Comme souvent à cette période de l'année, le Real Madrid est passé tout proche du drame : la défaite en championnat face au sous-marin jaune (2-1) et la déroute face au Barça en Supercoupe d'Espagne (3-1) annonçaient une deuxième partie de saison mouvementée pour les coéquipiers de Karim Benzema

Mais dans les bureaux de la Ciudad Real Madrid, on a comme mot d'ordre éternel, celui-ci : patience. Rome ne s'est pas construite en un jour, tout comme la légende de ce club. Les dirigeants madridistas, tout comme le staff, savent, par expérience, qu'une saison est longue et que l'équipe traversera des hauts et des bas sur 9 mois de compétition. Surtout dans une saison aussi particulière que celle-ci, avec un Mondial en plein milieu. 

Florentino Pérez et José Ángel Sánchez ne prendront aucune décision hâtive concernant l'avenir de Carlo Ancelotti, malgré les premières revendications des socios et des différents supporters du club après le mauvais passage de l'équipe début janvier. Et puis bon, s'ils avaient écouté ces derniers l'an passé, à la même période, l'Italien aurait été viré et le club serait peut-être passé à côté d'un doublé Ligue des champions-Liga

Concernant le coach, le point sera fait en fin de saison. Patience donc, car le Real Madrid est toujours en course pour les titres les plus importants qu'il dispute. Le jeu produit n'est pas très joyeux, certes, mais d'un point de vue résultat, l'équipe fait une bonne saison en Liga (41 points pris sur 51). Le problème est que le Barça suit la cadence et en a pris 44 - chose qui n'était pas le cas la saison passée. En Europe, un 1/8e important les attend face à Liverpool - un remake de la dernière finale. Et en Coupe, ce derbi qui leur permettrait de continuer leur aventure en quête d'un titre qu'ils n'ont pas remporté depuis 2014 (19 au total). 

L'Atlético, vivre ou mourir

De l'autre côté de la ville, on s'agite tout autant. Le derbi madrilène est toujours un grand rendez-vous attendu par les fans, et cette année, il a des allures d'idéal pour les Colchoneros

Éliminé de toute compétition européenne et auteur de sa pire saison sous l'ère Simeone, l'Atlético peine grappiller des points, même en Liga. Pointant à la 4e place (31 pts), la stabilité du club rouge et blanc ne tient à rien, si ce n'est un espoir. Remporter un match de quarts de finale de Coupe au Bernabéu le concrétiserait. 

La situation tend à s'améliorer et le compteur de buts se débloque grâce à un Antoine Griezmann en forme. La présence de la pépite du centre de formation, Pablo Barrios, régule le manque de lien entre l'attaque et le milieu de terrain. En revanche, les prouesses individuelles sont toujours monnaie courante, et pourraient ne pas suffire face au Real Madrid

En perdant Marcos Llorente, et sans réelle solution face à son absence, le chemin vers la victoire sera dur. D'autant plus que mis à part la victoire du 8 mai 2022 (1-0), les Rojiblancos n'ont gagné qu'à deux reprises face au Real en 5 ans de compétition officielle : le 10 mai 2017 (2-1), et le 15 août 2018 (2-4).

"Je vois le groupe comme étant engagé, avec de l'enthousiasme, et nous allons jouer un match important, contre une équipe très forte, avec un entraîneur que j'admire beaucoup, avec tout ce que le Real Madrid représente sur son terrain et dans son jeu. Nous jouerons tous les deux pour la même chose. Le résultat éliminera le perdant... et cela fera mal", a soutenu Diego Simeone en conférence de presse ce mercredi.

Un nouvel échec soulignerait une énième fois leur incapacité à rivaliser avec le voisin, mais aussi, remettrait le refrain de la saison 2022/2023 sur la table. À savoir, des faiblesses creusées par des trous dans la défense, un milieu de terrain en perpétuelle construction, et une attaque qui n'arrive pas à suivre. 

Ce match représente donc un défi de taille. L'occasion parfaite pour Memphis Depay d'entamer correctement sa saison avec son nouveau club. Et, surtout, il symbolise un espoir pour sortir la tête de l'eau ou, alors, complètement sombrer.

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