Depuis que Guardiola est arrivé dans le nord de l'Angleterre, les Skyblues ont échoué une seule fois à se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions. On s'en souvient plutôt bien, car la double confrontation face à Monaco est logiquement restée dans les mémoires.
Ainsi, City n'a pas de mal à franchir l'étape des 1/8e de finale, et ce, de façon plutôt confortable. En 2018, c'est Bâle qui avait subi la loi du club anglais, puis Schalke 04 en 2019 et le Sporting l'année dernière. Et si l'on rembobine, il s'avère qu'en 2020, c'est le Borussia Mönchengladbach de Marco Rose qui s'était fait éliminé par son homologue espagnol (4-0 au cumulé), à charge de revanche ?
Rose, ou la tactique de la revanche ?
Il y a deux ans, Rose n'a pas réussi à prendre l'ascendant sur Guardiola et son Manchester City. Pourtant, le Borussia Mönchengladbach était en très bonne forme et avait réussi à effectuer une très belle phase de poules en parvenant à éliminer l'Inter et le Shakhtar.
Mais sur la double confrontation, les Poulains n'ont pas existé, 2-0 au retour, comme à l'aller, les Citizens n'ont pas été franchement mis en difficulté, la faute peut-être à une animation trop prévisible. Toutefois, Gladbach n'a pas eu d'autres choix que de tenter les transitions aussi bien défensives qu'offensives pour faire douter leur adversaire.
Ce mercredi soir, c'est le scénario qui est malheureusement à prévoir pour les hommes de Rose. Leipzig est un collectif qui sait faire mal en Bundesliga depuis l'arrivée de son entraîneur allemand. Néanmoins, cet affrontement face à City risque d'être bien différent de ce qui se déroule en championnat chaque week-end. Le RBL est une équipe habituée à la possession, mais face aux hommes de Guardiola, cela ne devrait pas être le cas.
Ainsi, l'équipe allemande va devoir trouver des solutions sans ballon pour espérer faire reculer le bloc anglais. Pour cela, des joueurs comme Dominik Szoboszlai et David Raum pourraient faire mal à la défense des Citizens. Encore faut-il qu'ils puissent exploiter les espaces laissés par celle-ci et c'est justement dans ce cadre-là que Marco Rose est attendu. Dans leur surface, les joueurs de Leipzig ne devront pas défendre en reculant et surtout, parvenir à presser le plus haut possible pour gêner les Mancuniens à la relance dans leur moitié de terrain, en espérant que cela suffise...
Par ailleurs, le retour de Christopher Nkunku tombe à pic, lui qui a démontré qu'il était capable de répondre présent dans les grands matches. Reste à savoir si son entraîneur sera en mesure de déjouer le plan sûrement déjà ficelé de Guardiola.
Guardiola en position favorable
Lorsqu'il a dû faire face à des clubs allemands, l'entraîneur de Manchester City n'a jamais flanché. Comme si finalement, son approche tactique avait toujours fonctionné. Et c'est plutôt vrai si l'on regarde les confrontations de plus près. Comme dit précédemment, face à Mönchengladbach il y a deux ans, le bloc plus ou moins médian des Poulains n'avait pas dérangé l'animation des Citizens.
Idem cette saison lorsqu'ils ont affronté le Borussia Dortmund lors de la phase de poules. Néanmoins, cela n'a pas été si simple que ça, car le BVB a su être solidaire, notamment à l'Etihad où il a résisté jusque dans les dernières minutes du match. City, lorsque le collectif accélère dans le dernier tiers adverse, peut être dévastateur et les défenses allemandes ne sont pas réputées pour être les plus rugueuses d'Europe. Le duo Haaland-Kevin De Bruyne devrait se régaler entre les lignes ce mercredi soir.
Même si les Skyblues n'ont pas attendu l'arrivée de leur buteur norvégien pour infliger une claque monumentale au cumulé à Schalke 04 en 2019 (10-2). À l'époque, il est probable que le club de la Ruhr n'était pas aussi solide que l'est le RasenBallsport Leipzig actuellement, mais ces différents scores distillés saison après saison montre que le collectif mis en place par Pep Guardiola est souvent bon pour faire mal aux écuries allemandes. Place désormais à la vérité du terrain !
