Petr Cornelie (Real Madrid) : "Gagner la confiance du coach sur certaines situations"

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Petr Cornelie (Real Madrid) : "Gagner la confiance du coach sur certaines situations"
Petr Cornelie (Real Madrid) : "Gagner la confiance du coach sur certaines situations"
Petr Cornelie (Real Madrid) : "Gagner la confiance du coach sur certaines situations"Flashscore
Pour ses premières minutes en Euroligue avec le Real Madrid, Petr Cornelie a été servi. Alors que la Casa Blanca a compté 17 points de retard sur le parquet le Barça dans le dernier quart-temps, Sergio Llull a eu le panier de la gagne. Après ce Clásico perdu, le Français a surtout retenu le meilleur d'une soirée qui a failli se finir en apothéose.

Quel bilan faites-vous de ce Clásico ?

On a très mal commencé, particulièrement le premier quart-temps (24-15). Il a fallu attendre la fin du match pour nous voir revenir. Nous pouvons être fiers de ça mais nous n'avons pas bien joué. Nous devons encore beaucoup nous entraîner pour pratiquer un meilleur basket. 

Vous avez débuté la rencontre et inscrit 12 points, quelles sont vos sensations ?

Elles sont bonnes. En deuxième période, j'ai vraiment profité des minutes sur le parquet. C'était vraiment top de vivre ça pour mes premières minutes en Euroligue, en particulier à Barcelone. Mais je reste évidemment déçu par le résultat. 

Cette deuxième mi-temps peut-elle être fondatrice pour le Real Madrid version 2022-2023 ?

Je suis très content de ce que j'ai pu faire en deuxième période mais ce n'est pas juste sur un match. Il faudra répéter les performances tout au long de la saison car il y aura énormément de rencontres à disputer, gagner des minutes, gagner la confiance du coach (Chus Mateo, ndlr) sur certaines situations. C'est le travail que je fournis et j'espère que ça continuera de payer. 

Quel est votre état d'esprit quand vous revenez sur le parquet et que vous saisissez votre chance lors des deux derniers quart-temps ?

On n'était pas bien, il n'y avait pas à réfléchir, je voulais simplement donner mon maximum, faire ce que je sais faire pour aider l'équipe au maximum pour revenir dans le match. La machine s'est relancée et nous tous, en tant qu'équipe, on a commencé à bien jouer. Forcément, quand tu reçois les ballons dans le bon timing et que tu sens qu'en défense tu es présent, tu as du rythme, ça aide beaucoup. 

Dans le quatrième quart-temps, vous vous retrouvez à +17 alors que l'écart restait aux alentours des 10 points. Et puis vous initiez un partiel 7-0 qui vous relance jusqu'à revenir à -2 avec la possession en votre faveur. Vous vous êtes dits quoi à ce moment-là ?

On a joué toute la deuxième période pour nous retrouver dans cette position-là, pour défendre, mettre des stops et courir derrière. On n'a pas gagné mais en tous cas on est arrivé à jouer ce ballon-là. Ça souligne un bon esprit, une volonté de nous battre pour l'équipe. Ce n'est peut-être pas le meilleur shoot qu'on aurait pu trouver, on aurait pu trouver une meilleure position mais ça ne veut pas dire qu'on l'aurait mis. Quand je suis arrivé au Real Madrid, on m'a dit que Sergio Llull allait prendre ce genre de tir. Parfois ça va nous faire gagner des matches, parfois pas, mais on est tous OK avec ça parce qu'on l'a vu en SuperCopa (contre le Barça, victoire 89-83), il sort deux shoots incroyables et il tue le match. Ce n'est que le deuxième match d'Eurologue de la saison alors on avance et on construit. 

Cela fait deux mois que vous êtes au Real Madrid : comment se passe l'adaptation ?

Ça se passe très bien. Sans parler de la ville, parce que c'est génial ! En termes d'installations, comme je suis quelqu'un qui veut mettre en place sa routine de travail, j'ai réussi à faire et j'en suis très content. Pour moi, l'important est de continuer à travailler, à progresser, devenir le meilleur joueur de basket que je puisse être. Aux Etats-Unis, je le voulais mais je n'avais simplement pas le temps. C'est difficile de travailler parce que les transports sont permanents. Ici, les semaines sont plus rythmées et calibrées. Je sais quels jours je peux m'organiser pour travailler. C'est beaucoup plus simple et ça me fait plaisir. 

 

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