Séville FC (3) 2 - 1 (2) Juventus
Le grand choc de la soirée a tenu ses promesses et même au-delà tant cette 1/2 finale retour a été animée et à rebondissements.
La première période a été largement dominé par un Séville inspiré et transfiguré depuis l'arrivée de José Luis Mendilibar sur le banc. Lucas Ocampos de la tête a fait briller Wojciech Szczesny parti chercher au ras du poteau une tête parfaite et à moitié entrée dans ses cages (24'). De loin, Marcos Acuña a expédié une mine puissante, claquée par le gardien polonais (30'). Ivan Rakitic, servi idéalement par Oliver Torres, a mis plus de force que de précision dans sa volée à bout portant qui est partie au-dessus de la transversale (32').
Même au rupteur en raison du rythme imposé par Nervión, la Juventus, privée de Leonardo Bonnucci blessé, s'est procurée des occasions en or. D'abord Federico Gatti, buteur providentiel à l'aller, a vu sa tête sortie par Yassine Bounou (15'). Ángel di María, par péché de gourmandise, a manqué sa feuille morte pour le lober le gardien marocain (27'). Moise Kean a, quant à lui, vu sa frappe croisée heurter le poteau (33'). Enfin, Adrien Rabiot a marqué mais Manuel Locatelli était hors-jeu sur l'ouverture de Danilo (42').
La semelle de Loïc Badé sur Rabiot à l'aller a eu son pendant au retour. À la fin de la première période, Juan Cuadrado s'est jeté sur Torres et a clairement touché le pied du milieu palangana, sous les yeux de l'arbitre qui n'a pas réagie. La VAR a quant à elle estimé que l'action s'est produite en dehors de la surface.
En 2e période, Rabiot a manqué une immense opportunité en cadrant trop sa frappe alors qu'il était en position idéale face à Bounou (56'). Même s'il n'a pas cadré sa tête, Bremer a montré dans la foulée que si les Palanganas avaient le ballon, c'étaient bien les Bianconeri qui avaient les meilleurs occasions (58'). Et sur son premier ballon, Dusan Vlahovic qui venait à peine de remplacer Kean, a piqué le ballon par-dessus Bounou après avoir pris le meilleur sur Nemanja Gudelj et Badé (65').
Le coaching de Max Allegri n'a pas été aussi réussi quelques minutes plus tard. À 25 mètres de ses cages, Federico Chiesa a perdu le ballon après un duel à l'épaule d'Acuña. Les joueurs frais sevillistas ont fait le reste : Erik Lamela a décalé Suso qui s'était déjà essayé de loin sans cadré (63') mais qui cette fois-ci, après avoir éliminé Leandro Paredes, a décoché une flèche puissante dans la lucarne turinoise (71'). Il s'agissait du... 23e tir palangana !
La pression rojiblanca s'est accentuée dans les dernières minutes du temps réglementaire. Szczesny a détourné un coup franc direct de Suso (83'), une frappe croisée de Bryan Gil (89') et surtout une tête magistrale de Youssef En-Nesyri qui partait sous la barre (89').
En prolongation, Chiesa a manqué une occasion en or mais, face à Bounou, il a manqué sa frappe. La réaction ne s'est faite attendre. Dans la continuité, Lamela a jailli sur un centre de Suso pour placer une tête imparable. Le duo de la soirée sur les deux buts sevillistas (95').
Chiesa a eu une autre chance mais un faux rebond a levé la balle et le tir s'est perdu dans les tribunes (110').
Coupable d'avoir gagné trop temps pour une touche, Acuña a reçu un 2e jaune synonyme d'expulsion (115'). Il manquera la finale. Car malgré les ultimes assauts bianconeri, notamment une frappe de Paredes (120+2'), la Juve n'a pas pu égaliser. Dans une ambiance de folie, Séville sera en finale pour la 7e fois en Ligue Europa.
Bayer Leverkusen (0) 0 - 0 (1) AS Roma
Après la Ligue Europa Conference en 2022, la Roma de José Mourinho remportera-t-elle la Ligue Europa ?
Après une victoire jeudi dernier au Stadio Olimpico (1-0), les Giallorossi avaient encore beaucoup à faire sur la pelouse du club dirigé par le très prometteur Xabi Alonso. Le Bayer a attaqué tambour battant et Moussa Diaby a trouvé la transversale de Rui Patricio dès la 12e minute. Le gardien portugais a été mis plusieurs fois à contribution par Kerem Demirbay (21' et 27'). En tout, les Allemands ont tenté 13 fois leur chance en première période, sans succès.
Après l'heure de jeu, Demirbay a de nouveau essayé de prendre Rui Patricio en défaut mais, même quand il n'a pu capter le ballon, Gianluca Mancini est intervenu in extremis pour devancer Sardar Azmoun (67'). L'Iranien, au rebond d'une frappe d'Amine Adli contrée par la défense romaine, a manqué le cadre (81').
Alors que la Roma n'a frappé qu'une seule fois du match, le Bayer a enregistré 23 tirs au cours des plus de 100 minutes qu'ont duré le match retour. Sans trouver la solution.
