Les trajectoires croisées de Xavi Simons et Ilaix Moriba, rivaux au Barça réunis à Leipzig

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Les trajectoires croisées de Xavi Simons et Ilaix Moriba, rivaux au Barça réunis à Leipzig

Xavi Simons et Ilaix Moriba
Xavi Simons et Ilaix MoribaAFP
Coéquipiers au RB Leipzig, Xavi Simons et Ilaix Moriba ont eu des trajectoires croisées depuis leurs départs du Barça. Passé par le PSG, Simons s'est révélé au PSV la saison dernière pour devenir international tandis que Moriba a déçu à Valencia et n'a pas disputé le moindre match cette saison.

Zéro. Voilà le nombre de minutes disputées par Ilaix Moriba depuis son retour au RB Leipzig en juillet dernier. Arrivé en Allemagne en provenance du FC Barcelone, son club formateur, le Guinéen (20 ans) n'a pas connu la trajectoire fulgurante qui lui était promise quand il a commencé à avoir du temps de jeu avec Ronald Koeman. Mais là où Pedri et Gavi ont su gagner leur place et devenir internationaux très rapidement, Moriba, lui, a voulu brûler les étapes, conséquence d'un entourage qui a noué un transfert beaucoup trop tôt et dans des conditions très étonnantes. 

Gros sous et exploitation du potentiel

Il y a à peine 4 ans, le Barça avait fait son choix : entre Xavi Simons et Ilaix Moriba, c'était le second cité qu'il fallait conserver. Enfant prodige, packagé depuis sa plus tendre enfance, sponsorisé par Nike, le Néerlandais, ainsi prénommé pour la passion de ses parents pour l'actuel entraîneur blaugrana, stagnait dans sa progression. Moins physique que son rival, moins régulier aussi, Simons a été contraint de partir, également en raison des exigences financières de son père et représentant qui voulait un contrat supérieur à celui de Moriba dont la courbe de progression a convaincu le Barça de le privilégier.

Au Paris Saint-Germain, Simons a plus cotôyé de stars que joué avec. Difficile de faire sa place sans un tel effectif. Mais cet apprentissage lui a sûrement fait gagner du temps, dans la prise de conscience que rien ne lui sera donné. Dans l'ombre, le milieu offensif a fait les efforts nécessaires pour s'étoffer et valoriser son potentiel. 

Pendant ce temps, Moriba a été prêté 18 mois au Valencia CF, soit à peu près le pire endroit pour se développer avec des changements incessants d'entraîneurs et une politique sportive calamiteuse. Malgré tout, vu son potentiel, il aurait dû être largement titulaire. Ce ne fut pas le cas même s'il a disputé en tout 46 matches (dont 19 titularisations en Liga).

Coupable de choisir ses matches, il n'est pas monté en puissance, si bien qu'au sein d'un club qui jouait le maintien, il a été mis sur le banc et a vu l'avènement de Javi Guerra sur la pelouse. L'afición blanquinegra, déjà dubitative lors du renouvellement de son prêt, n'a pas pleuré son départ, bien au contraire : Moriba était l'un des joueurs les plus détestés de Mestalla. 

Simons se révèle, Moriba se désagrège

Pendant ce temps-là, Simons a fait le choix de l'Eredivisie. Un choix malin à la fois pour lui comme pour le PSG qui l'a vendu et inclus une clause de rachat de 6M€ en attendant de voir la suite de son évolution. Au PSV, sous les ordres de Ruud van Nistelrooy, le wonderkid a réalisé une saison pleine (34 matches, 19 buts et 9 passes décisives en championnat), il est devenu international et a disputé le Mondial au Qatar. La découverte du championnat de son pays natal lui a offert du temps de jeu et de la confiance. Le PSG l'a prolongé jusqu'en 2027 et prêté sans option d'achat au RB Leipzig. Titulaire à tous les matches de Bundesliga, Simons en est à 4 buts et 7 passes décisives. En Ligue des Champions, il a grandement contribué aux deux victoires de son club contre l'Étoile rouge de Belgrade (2 buts, une passe décisive en 150 minutes) et a été désigné homme du match contre les Young Boys de Berne. 

À l'opposé, Moriba paye une gestion de carrière catastrophique. Là aussi, l'argent est la raison. Tout d'abord, sa famille a réclamé 3 millions d'euros et 60% sur le prochain transfert pour continuer avec le Stellar Group dirigé par Jonathan Barnett. Passé chez Rogon, le natif de Conakry a ensuite signé un contrat avec Leipzig après que le FC Barcelone, dans une position financière intenable, a refusé de lui accorder une prolongation à prix d'or alors qu'il n'avait disputé que 18 matches avec l'équipe première jusqu'alors. Parti en Allemagne pour 16M€ + 6 d'éventuels bonus et 10% sur le transfert suivant, le milieu de terrain n'a jamais fait son trou. Marco Rose ne l'a convoqué que 4 fois cette saison et ne l'a jamais utilisé. Sous contrat jusqu'en 2026, l'international guinéen cherche une nouvelle destination. D'après Sport, le Celta pourrait en être une pour la deuxième partie de saison. 

Une nouvelle fois réunis sous le même maillot, Simons et Moriba ont connu des fortunes très diverses depuis leurs départs de Catalogne. Le plus avancé il y a encore deux ans a finalement sombré quand le recalé a fourni les efforts nécessaires pour sortir de son statut d'enfant prodige. Une différence d'état d'esprit qui explique cette inversion des courbes. 

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