Les facteurs à l'origine du déclin dramatique de Liverpool par rapport à City

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Les facteurs à l'origine du déclin dramatique de Liverpool par rapport à City
Les facteurs à l'origine du déclin dramatique de Liverpool par rapport à City
Les facteurs à l'origine du déclin dramatique de Liverpool par rapport à CityAFP
Au cours de ces cinq dernières années, Manchester City et Liverpool ont été les forces dominantes du football anglais et ont paru bien au-dessus du reste de la Premier League.

Le paysage a changé cette saison, avec une chute spectaculaire de Liverpool tandis que Manchester City maintient son tonitruant niveau de performance. 

Dans une rencontre comme celle de dimanche, qui auparavant annonçait un match serré, City part désormais grand favori. 

L'équipe de Pep Guardiola n'a pas perdu le moindre match cette saison, alors que les Reds de Jürgen Klopp affichent leur pire début d'année en 10 ans. 

Un nombre important de facteurs est à prendre en considération dans ce constat. Cet article examine comment un changement aussi spectaculaire dans le football anglais a pu se produire.

Le Mercato

Ce n'est un secret pour personne, Liverpool a moins à dépenser que City, mais la façon dont le club s'y prend avec l'argent qu'il possède obtient des réactions mitigées.

Les meilleures équipes du monde gardent leur effectif frais, et ajoutent toujours des joueurs abordables pour les mettre à des postes dont elles ont besoin. Les Reds ont eu des difficultés à le faire et désormais, certains joueurs comme Trent Alexander-Arnold (24 ans), Virgil van Djik (31 ans), Jordan Henderson (32) et Mohamed Salah (30), ont l'air fatigués et leur niveau de performance a baissé en conséquence.

L'attaquant sénégalais, Sadio Mané (30) est parti pour 28.8 millions de livres sterling (33 millions d'euros), laissant ainsi un gros trou dans l'équipe.

Darwin Nunez (23 ans) a été recruté pour le remplacer, ce qui a coûté aux Reds 85 millions de livres sterling (98 millions d'euros), mais son début de saison est médiocre. Bien que cela ait semblé faire exploser le budget, les rumeurs d'un transfert à gros montant pour Jude Bellingham (19 ans) ont persisté tout l'été.

Liverpool n'a pas nécessairement signé de mauvais joueurs, mais ceux-ci n'étaient pas forcément les additions dont ils avaient besoin, et cela se ressent depuis le début de la saison. Par exemple, on espérait une sérieuse concurrence à Trent Alexander-Arnold à droite, et on a signé Calvin Ramsay (19 ans), en provenance d'Aberdeen. 

De même, le club a, depuis un certain temps, un besoin évident de recruter un autre milieu de terrain de la même qualité que Thiago Alcantara (31 ans) et Fabinho (28 ans), en l'absence d'Alex Oxlade-Chamberlain (29 ans) et Naby Keita (27), victimes de blessures. A la place, Liverpool a acheté Fabio Carvalho (20 ans) à Fulham et engagé Arthur Melo (26 ans) suite à un prêt, le jour de la fermeture du Mercato, lequel avait joué simplement 14 minutes avec son ancienne équipe. 

En revanche, City s'est renforcé avec des joueurs de qualité aux postes clefs dont le club avait besoin, malgré le départ de plusieurs membres précieux de l'équipe première.

Raheem Sterling (27 ans), Oleksandr Zinchenko (25 ans) et Gabriel Jesus (25 ans) ont tous été autorisés à partir, mais cela semble avoir eu très peu d'effet sur l'équipe de Guardiola. Fernandinho (37 ans) a également pu s'en aller à l'expiration de son contrat.

Pour combler les vides laissés par ces départs, ils ont signé Julian Alvarez (22 ans) - qui est arrivé en janvier - avec Kalvin Philipps (26 ans) et Sergio Gomez (22 ans)

Lorsque Aymeric Laporte (28 ans) s'est blessé à long terme, ils ont réagi en signant Manuel Akanji (27 ans).

Mais bien sûr, le plus grand coup de maître a été de recruter Erling Haaland (22 ans). Le Norvégien est sans doute le meilleur joueur du monde à l'heure actuelle et il n'a coûté que 54 millions de livres (62 millions d'euros), largement moins que ce que Liverpool a déboursé pour Nunez. 

Ces éléments principaux mettent en évidence l'avance de City en matière de recrutement et la marge de progression de Liverpool.

Une fatigue psychologique et physique

Liverpool a joué dans tous les matchs possibles et inimaginables la saison dernière, arrivant à trois finales et 63 rencontres disputées. 

Les Reds ont perdu seulement à quatre reprises, deux fois en championnat et deux fois en Ligue des champions - l'une d'entre elle étant la défaite en finale face au Real Madrid (1-0). Si l'on ajoute à cela la perte du titre de Premier League face à City lors de la dernière journée, l'impact sur l'équipe est forcément important, tant sur le plan physique que psychologique.

Le fait d'être passé si près d'un quadruplé sans précédent - après avoir remporté l'EFL et la FA Cup - et d'avoir échoué aux deux derniers obstacles a nui au moral de l'équipe. Le fait d'avoir joué autant de matchs sur une année les aura également fatigués.

En raison de la date malencontreuse de la Coupe du monde cette année, la saison a commencé plus tôt et beaucoup de matchs ont été entassés dans les premiers mois.

L'équipe de Liverpool aurait peut-être eu besoin d'une pause plus longue que celle qui lui a été accordée, ce qui a eu un impact sur son niveau de performance. Si l'on tient compte du manque de profondeur de l'effectif, ainsi que des matchs internationaux de l'été, la majorité de l'équipe n'a eu aucune pause dans le football de haute intensité pendant toute l'année.

Les entraîneurs en poste

On a beaucoup parlé de la "malédiction de la septième saison" de Klopp, et il est presque effrayant de voir à quel point l'équipe de Liverpool a décliné au cours de sa septième saison à Anfield.

Cela découle bien évidemment d'une coincidence mais l'idée a du poids. Mainz a été relégué lors de la septième saison de l'Allemand, et Dortmund a passé la majorité de sa saison dans la zone de relégation avant de remonter le classement et finir septième de Bundesliga sous les directives de Klopp après qu'il y ait passé le même temps. 

Dans ses conférences de presse, la vivacité de Klopp observée ces dernières années a commencé à s'estomper et a été remplacée par une figure presque défaite. Les excuses pour ne pas gagner les matchs et les insultes jetées aux journalistes n'ont pas aidé, et on dirait que cela a été transféré sur le terrain.

Guardiola, à l'opposé, continue de tirer le meilleur de ses joueurs même s'ils ne sont pas nécessairement des vedettes dans l'équipe. Par exemple, Akanji a eu un superbe début de carrière avec City malgré le fait qu'il n'ait pas impressionné à Dortmund la saison dernière. Des joueurs comme Nathan Ake (27 ans) et Jack Grealish (27 ans) ont également beaucoup progressé et sont devenus des membres fiables de l'équipe première.

Un tel contraste entre les deux entraîneurs et leurs équipes démontre à quel point les choses ont changé ces derniers mois, et Liverpool a besoin d'une victoire ce dimanche si le club veut mettre un sérieux coup de frein à son rapide déclin. 

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