"Le point de non retour" a été atteint entre les Bleues et Diacre, selon Kadidiatou Diani

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"Le point de non retour" a été atteint entre les Bleues et Diacre, selon Kadidiatou Diani
Kadidiatou Diani persiste et signe.
Kadidiatou Diani persiste et signe.AFP
Des joueuse de l'équipe de France féminine sont "arrivées à un point de non retour" dans leurs relations avec Corinne Diacre, a expliqué Kadidiatou Diani, l'une des cadres en rupture avec la sélectionneuse, dimanche dans Téléfoot.

"On est arrivé à un point de non retour (...). Je parlerais de rupture", a dit la buteuse des Bleues dans l'émission de TF1.

L'attaquante du Paris Saint-Germain a appelé à un changement de sélectionneuse, alors que l'avenir de Diacre devrait être tranché jeudi par le Comité exécutif (Comex) de la Fédération française de football (FFF).

"Il est important d'avoir du nouveau, tout simplement les filles n'en peuvent plus", même si "elles ne s'expriment pas forcément", a ajouté Diani.

Elle a également assuré n'avoir pas échangé avec Diacre depuis qu'elle a annoncé sa mise en retrait de l'équipe de France, le 24 février, comme deux autres cadres, la capitaine Wendie Renard et l'attaquante Marie-Antoinette Katoto.

"La Fédération française doit prendre des dispositions, nous on a poussé un cri d'alarme", a poursuivi Kadidiatou Diani.

Elle a détaillé les reproches adressés à Diacre. "On manque réellement de professionnalisme, avec un staff assez restreint (...), c'est la sélectionneuse qui décide de son staff", a-t-elle raconté.

"A ses débuts, l'accès en soins était quasiment interdit (...), il fallait vraiment être blessée pour avoir le droit à un massage comme on pourrait l'avoir en club", a poursuivi la Parisienne.

Visant Diacre sans la nommer, Diani a lancé: "on a en face de nous une personne qui est assez fermée, qui ne veut pas discuter avec sa capitaine", Wendie Renard.

La meilleure buteuse du Championnat de France est prête à renoncer à la Coupe du monde féminine (20 juillet-20 août) en Nouvelle-Zélande et Australie s'il n'y a pas de changement à la tête des Bleues. "Je ne voulais pas aller là-bas sans avoir les clefs en mains pour aller chercher le trophée, une médaille", a dit Diani.

À cinq mois du Mondial en Océanie, l'équipe de France féminine vit la plus grosse crise de son histoire.

En cas de limogeage, plusieurs noms sont revenus dans les discussions et dans la presse ces derniers jours: Sonia Bompastor (Olympique lyonnais), Gérard Prêcheur (Paris SG), Sandrine Soubeyrand (Paris FC), Patrice Lair (Bordeaux) ou encore l'ancien adjoint 

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