J-6. Plus que six jours avant le premier match le plus important de la saison du PSG : mardi prochain, le club de la capitale accueille le Bayern Munich. Ce match marque le début de la double confrontation décisive des hommes de Christophe Galtier en Europe.
Ce mercredi soir, le déplacement à Marseille est l'occasion idoine de se mettre en confiance, aussi bien footballistiquement que psychologiquement. Samedi, ce sera Monaco qui sera chargé de préparer leur concurrent, dans le cadre de la 23e journée de Ligue 1.
En ce qui concerne l'OM, le contexte est tout autre, car la Coupe de France est nécessairement un objectif très important. Éliminés de toutes coupes d'Europe avant la Coupe du monde, les Marseillais veulent réussir deux choses : se qualifier pour la prochaine Ligue des champions et aller le plus loin possible en coupe nationale.
Pour cela, il va falloir franchir l'obstacle parisien, ce qui ne semble pas une mince affaire, et ce, malgré la méforme des visiteurs.
Briser la malédiction
En 13 confrontations face au Paris Saint-Germain en Coupe de France, l'Olympique de Marseille n'a gagné qu'une fois, c'était le 28 avril 1991, une éternité. Presque 32 ans que les Parisiens font leur loi dans le Classique à élimination directe.
Durant la décennie 2010, le PSG a pris le dessus à chaque fois plutôt facilement, notamment lors du quart de finale en février 2018 (3-0), ainsi que lors de la finale de l'édition 2016 (4-2). Toutefois, il est intéressant de noter que l'OM n'a plus reçu son rival au Vélodrome en Coupe de France depuis la saison 2003-2004, à l'occasion d'un quart de finale remporté par les visiteurs en prolongations (2-1).
Historiquement, le PSG a toujours été une équipe performante en coupe et même lorsque le club n'appartenait pas aux Qataris, les parcours ont été brillants. Ce mercredi soir, la bande d'Igor Tudor a une vraie occasion de marquer le coup, car l'histoire ne sera certainement pas de leur côté une nouvelle fois.
Par ailleurs, le Classique n'a plus été perdu par les Parisiens au Vélodrome depuis le 27 novembre 2011. Date désormais connue, car les buteurs nous remémorent beaucoup de souvenirs : Loïc Rémy, Morgan Amalfitano, André Ayew. Une série dont les supporters phocéens ont forcément beaucoup de mal à accepter saison après saison, d'autant que depuis le début de l'exercice en cours, ils ont plusieurs raisons de croire à une victoire à domicile.
En effet, le triomphe au Parc des Princes en septembre 2020 avait fait beaucoup de bien et a participé à un changement de paradigme dans le cadre du Classique. L'OM parvient de nouveau à rivaliser depuis quelques années et imaginer une qualification ce mercredi soir est loin d'être insensé. Igor Tudor et ses joueurs ont prouvé depuis le début de la saison qu'ils étaient capables de réaliser de grandes performances.
Se mettre en confiance
6 victoires, 1 match nul, 2 défaites, le bilan comptable du PSG depuis la reprise post-Coupe du monde n'est pas fondamentalement mauvais, mais dans le contenu des matches, la formation de Christophe Galtier peine à convaincre les observateurs. Pire encore, elle apparaît très peu sereine, alors que le match aller face au Bayern Munich approche de jour en jour.
Depuis la défaite 1-0 à Rennes le 15 janvier, le club de la capitale n'a pas connu d'échec, même si la prestation et le résultat face à Reims (1-1) doit nécessairement laisser un goût amer dans la bouche. Car collectivement, les Parisiens n'ont pas semblé rassurants, se faisant franchement inquiéter la majorité de la rencontre par les Rémois.
Face à Montpellier et Toulouse, ce fut toujours un peu poussif, mais la victoire a été au rendez-vous. Même s'il est vrai que le Bayern ne traverse pas l'une de ses meilleures périodes, le PSG n'apparaît certainement pas comme le favori à six jours du match au Parc des Princes. Il reste deux rencontres pour se préparer au mieux, nul doute que Christophe Galtier en a bien conscience et ce Classique au Vélodrome est l'occasion parfaite pour marquer les esprits.
Sans Kimpembe, Mbappé, Mukiele et Renato, l'effectif parisien va débarquer diminué sur les côtes méditerranéennes, mais l'objectif reste naturellement le même : la qualification. Lionel Messi et Neymar vont devoir se muer en héros.
