Depuis la rencontre aller au stade Jan Breydel, le Benfica a enchaîné trois victoires en trois matches en Liga Portugal : 3-1 contre le Boavista, 2-0 contre Vizela et 2-0 contre Famalicao. Avec ces résultats qui leur permettent de garder une avance confortable de 8 points sur Porto, la confiance est au beau fixe du côté du Estádio da Luz.
"Nous sommes toujours vivants dans cette compétition, car nous y avons toujours cru. Notre objectif est d'être organisé et solidaire, comme nous l'avons fait lors du match aller. Nous devons croire en nous-mêmes, c'est un moment décisif pour faire quelque chose de spécial. Nous sommes prêts à nous qualifier pour les quarts de finale", a lancé Roger Schmidt en conférence de presse ce lundi.
Pour le moment, tout sourît aux Lisboètes après un travail plus qu'aboutit de la part du coach allemand, arrivé l'été dernier. Le jeu attrayant et les résultats, que ce soit en championnat comme en Europe, sont en adéquation. N'ayant pas terminé premier de son groupe devant le PSG par hasard, le Benfica fait typiquement partie de ces équipes "surprises" qui ont un coup à jouer en Ligue des champions cette année. La balle est dans leur camp, avec déjà un pied et demi en quart de finale.
On prend presque les mêmes et on recommence
Transfert - record (121 millions d'euros) - d'Enzo Fernández à Chelsea oblige, Roger Schmidt a revisité son schéma tactique pour retrouver un équilibre au milieu de terrain. Place au 4-2-3-1 avec, dans le double pivot, Florentino Luis et Fredrik Aursnes. En bon récupérateur et homme de l'ombre, le Portugais apporte de la solidité au milieu. À côté de lui, le Norvégien l'épaule bien et est un homme à tout faire. L'équipe a donc retrouvé une sérénité, même si la qualité de passes qu'apportait l'Argentin n'a pas été totalement récupéré.
Devant, ça fonctionne toujours aussi bien, que ce soit avec ou sans ballon : les quatre de devant (généralement Rafa Silva, David Neres, Joao Mario et Gonçalo Ramos) savent presser intelligemment et faire du beau jeu quand ils l'ont entre les pieds.
C'est avec cette base offensive - en y ajoutant l'apport des latéraux Grimaldo et Bah -, que les Portugais ont pu en arriver là. Le jeu est séduisant, les attaques sont fluides et tout le monde participent à l'animation. Ce sont avec ces forces vives et cette philosophie que les Lisboètes visent une qualification pour les 1/4, après avoir réussi à s'imposer bien comme il faut en terres belges.
"C'est une équipe qui a beaucoup de qualités. Je m'attends à ce que Bruges cherche l'occasion d'égaliser et de se qualifier. La situation est assez claire : nous avons gagné là-bas, s'ils veulent passer, ils doivent marquer au moins deux buts", a analysé l'Allemand.
La rencontre risque d'être très ouverte donc, chose qui peut mettre dans des bonnes conditions les Portugais puisqu'ils auront des espaces sur certaines phases de jeu en transition. Les bases instaurées sont bonnes et même si pour Roger Schmidt le Benfica fait partie des équipes qui ont "peu de chances" de gagner la Ligue des champions, elle porte, malgré elle - ou non -, le costume d'outsider à prendre au sérieux. Éléments de réponse ce soir, à 21h00.
