Tottenham - AC Milan : un match retour entre deux équipes convalescentes

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Tottenham - AC Milan : un match retour entre deux équipes convalescentes

Mis à jour
Théo Hernandez face à Dejan Kulusevski à San Siro.
Théo Hernandez face à Dejan Kulusevski à San Siro.Profimedia
Onze ans que l'AC Milan n'a pas atteint les quarts de finale de la Ligue des champions, onze ans que le club a quitté le gratin européen, ce mercredi soir, les hommes de Stefano Pioli ont l'occasion d'écrire une nouvelle page de leur histoire continentale. Mais Tottenham a des arguments à faire-valoir.

1-0 à l'aller pour les Rossoneri, rien n'est encore fait dans ce 1/8e de finale de Ligue des champions. Ce mercredi soir, alors que tous les regards seront tournés vers l'Allianz Arena, une autre rencontre se jouera au Tottenham Hotspur Stadium entre deux formations à la peine depuis plusieurs semaines. Mais laquelle se qualifiera ? 

Deux dynamiques relativement similaires

Tottenham et l'AC Milan ont un point en commun assez spécifique : l'irrégularité. Depuis le début de saison et encore plus depuis la reprise post-Coupe du monde, ces deux équipes ne parviennent pas à enchaîner. Ce qui a pour conséquence de ne mettre aucune d'entre elles sur un piédestal. Surtout, il n'y a pas de favori. Oui, selon les bookmakers, les Spurs le sont et c'est relativement logique puisqu'ils évolueront à domicile ce mercredi soir.

Néanmoins, ils ont un but au minimum à rattraper et c'est encore très loin d'être fait, car le collectif d'Antonio Conte n'est absolument pas en confiance. Ce week-end, Harry Kane et les siens ont perdu pour la seconde fois consécutive, face à Wolverhampton (1-0). Dans le contenu, ils ont proposé une animation intéressante, proactive du moins. Mais ça n'a pas suffi, car cela manque toujours autant d'efficacité devant le but. 

Avec le n°10 comme quasi-seule menace sur le front de l'attaque, les Spurs ne sont pas assez dangereux. Heung-min Son, Dejan Kulusevski et Richarlison - pour ne parler que d'eux -, ne marquent pas suffisamment de buts. Ce n'est pas un hasard si l'équipe de Conte n'a pas gagné (au moins une fois) quatre rencontres successives cette saison. Mais ils peuvent se rassurer sur une chose, leur adversaire du jour ne fait pas nécessairement mieux récemment.

Ce week-end, l'AC Milan a rechuté - alors sur trois succès de rang -, face à la Fiorentina (2-1). Le match n'a pas été bon et il est à l'image de ce que propose le collectif de Stefano Pioli. Celui-ci ne trouve plus les ressorts pour faire gagner son équipe. Depuis le début de l'année civile, la dynamique est catastrophique. Hormis ce regain de forme avant la défaite contre la Fio, les Rossoneri ont gagné cinq fois, fait trois matches nuls et surtout perdu cinq fois. 

Surtout, ils ont subi une série de sept rencontres d'affilée sans succès, entre le 8 janvier et le 5 février. En championnat, Olivier Giroud et les siens ont dit adieu au titre et ont été éliminés en Coppa d'Italia. Hormis la course à la C1 en Serie A, il ne leur reste que la Ligue des champions pour vibrer désormais et faire de leur saison un exercice réussi. 

Le supplément d'âme

C'est pourquoi nous pourrions miser sur la qualification de l'AC Milan. Leur passé européen grandiose, leur capacité à se sublimer dans les grands moments, ou du moins, répondre présent, font que les Rossoneri peuvent encore nourrir beaucoup d'espoir. Au match aller, à San Siro, ils ont mérité leur victoire, en se montrant plus dangereux dans le dernier tiers adverse. 

Ce mercredi soir, la qualification pourrait être compromise en jouant sur les talons, en laissant la balle aux Spurs et n'étant trop passifs aussi bien avec que sans ballon. Leur adversaire aussi a prouvé qu'il savait réaliser de belles performances en Europe. 

On se souvient évidemment toutes et tous de leur parcours lors de la saison 2018-2019 à l'issue duquel Tottenham avait atteint la finale après avoir éliminé successivement Manchester City et l'Ajax dans des scénarios complètement dingue. Depuis, ce n'est plus la même équipe, mais les Spurs ont les ressources mentales pour aller chercher cette qualification dans leur enceinte. 

Enfin, il convient de soulever une interrogation concernant Conte. Dans sa carrière d'entraîneur, il n'est parvenu que deux fois en phase finale avant 2022-2023. C'était avec la Juventus en 2012-2013 (éliminé en quarts de finale par le Bayern Munich) et c'était avec Chelsea en 2017-2018 (éliminé par le FC Barcelone en 1/8e de finale). 

Les observateurs ont souvent qualifié l'Italien "d'entraîneur de championnat" - à raison -, ce mercredi 8 mars est l'occasion pour lui de montrer qu'il n'a pas dit son dernier mot avec la plus grande compétition de clubs. 

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