L'Italie, rendez-vous en terrain connu pour les Bleus lors du Final 4 de l'Euro

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L'Italie, rendez-vous en terrain connu pour les Bleus lors du Final 4 de l'Euro
Les Bleus ont remporté le match contre la Roumanie ce lundi.
Les Bleus ont remporté le match contre la Roumanie ce lundi.AFP
Après un long périple entre Israël et Bulgarie, c'est un peu un retour à la maison : pour disputer les demi-finales de l'Euro 2023, les volleyeurs français ont rallié ce mardi l'Italie, où la plupart d'entre eux ont joué en club.

Si Rome, où aura lieu le Final Four jeudi et samedi n'est pas à proprement parler une ville majeure du "pallavollo" (volley-ball en italien), le championnat italien est un monument du paysage européen.

Douze des 14 Français qui participent actuellement à l'Euro 2023 sous la direction d'un entraîneur... italien, Andrea Giani, légende dans son pays, ont ainsi disputé au moins une saison en SuperLega.

"C’est la ligue la plus homogène, avec le niveau le plus élevé, même pour des équipes classées 8e ou 9e, tous les matches sont vraiment très difficiles", résume le passeur de l'Équipe de France, Antoine Brizard.

"Mais on ne va pas se mentir, on va chercher aussi de l’argent. C’est le championnat qui combine le mieux la qualité de vie, la distance par rapport à la France, le niveau de jeu et les salaires", poursuit celui qui, après trois saisons en Pologne et une en Russie, défend les couleurs depuis 2021 de Pérouse.

Impact du Covid 

En Italie, les salaires peuvent atteindre largement le double de ce qu'un international touche en Ligue A française.

"Ca reste le Graal quand on commence. Il y a plein de jeunes qui rêvent de jouer en Italie depuis tout petits", note Brizard.

"C’est un championnat phare, il y a une culture du volley énorme, c’est un peu sacralisé dans un parcours classique du volleyeur", renchérit Timothée Carle.

Le réceptionneur-attaquant a passé une saison (2019-20) en Italie, "celle du Covid", à Vibo Valentia, avant de rejoindre Berlin et un Championnat moins relevé.

"Après le Covid, il y avait une incertitude sur la stabilité des clubs et du championnat italiens. A ce moment-là, Berlin me paraissait le meilleur choix", explique-t-il.

Les clubs italiens de volley, impactés par la baisse de leurs recettes de billetterie à cause de la pandémie, ont encore du mal à digérer cette période et ont dû revoir leur train de vie.

Dans le même temps, alors que la Russie, depuis la guerre en Ukraine, a perdu de son attrait, la Pologne et la Turquie sont devenus des championnats qui comptent.

"L’Italie, c’est le pays du volley"

La star du volley français Earvin Ngapeth va rejoindre le championnat turc et le club d'Ankara après avoir fait l'essentiel de sa carrière depuis 2011 en Italie, en particulier à Modène.

"Pour moi, explique celui qui a été élu meilleur joueur des JO de Tokyo en 2021, l’Italie, c’est le pays du volley. Dans toutes les équipes, même à l’étranger, c’est l’italien qui est parlé. Ce sont les plus forts tactiquement. L’Italie m’a permis de vite arriver au très, très haut niveau".

Mais si l'Italie, que la France pourrait affronter en demi-finale jeudi, est la sélection nationale de référence du moment après ses sacres européen (2021) et planétaire (2022), ses clubs souffrent face à la concurrence de la Pologne, où le volley est après le football le sport collectif le plus populaire.

Les trois dernières éditions de la Ligue des champions ont été remportées par le club polonais du Zaksa Kedzierzyn-Kozle.

En mai 2023, il a battu un autre club polonais, Jastrzebski Wegiel, pour la première finale 100% polonaise de l'histoire.

Six des 14 Bleus de l'Euro 2023 joueront la saison prochaine dans la PlusLiga polonaise, dont leur capitaine Benjamin Toniutti, pourtant le plus "italien" d'entre eux.

"L'Italie, c’est un magnifique championnat, mais ce n’est pas un passage obligé, j’ai trouvé en Pologne un équilibre de vie et sportif", assure le passeur (depuis 2021) de Jastrzebski Wegiel.

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