L'heure de la rentrée a sonné pour les trois nouveaux sélectionnés chez les Bleus

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L'heure de la rentrée a sonné pour les trois nouveaux sélectionnés chez les Bleus
Randal Kolo Muani détendu pour sa première conférence de presse en Bleu.
Randal Kolo Muani détendu pour sa première conférence de presse en Bleu.AFP
Ce lundi à 16h00, à l'occasion du premier jour de rassemblement, une conférence de presse des trois nouveaux convoqués par Didier Deschamps s'est tenu à Clairefontaine : Benoit Badiashile, Youssouf Fofana et Randal Kolo Muani.

C'est Benoît Badiashile qui s'est présenté en premier devant les journalistes. Le défenseur de l'AS Monaco n'a pas hésité à répéter qu'il ne voulait pas se mettre de pression afin de faire ses preuves de la meilleure des manières auprès de Didier Deschamps.

Sa convocation : "J'ai été assez surpris d'être sélectionné, je ne m'y attendais pas forcément. Maintenant, c'est fait et je suis très content. Par rapport à la Coupe du monde, quand on est sélectionné dans la dernière liste avant le Mondial, on peut espérer y participer."

L'accueil : "On m'a très bien accueilli, les joueurs ont été très sympathiques avec moi et les deux autres nouveaux. Je me sens très bien dans le groupe et je suis très heureux d'être là. [...] Il y en a pas mal que je connais (ses coéquipiers), je les ai cotoyés en Espoirs, que ce soit William (Saliba), Jules (Koundé), Dayot (Upamecano), donc oui, c'est plus facile de s'intégrer."

Son profil : "Je suis un défenseur, je dois bien défendre et j'ai une qualité de relance assez bonne."

La saison 2021-2022 : "Oui, c'est une saison inédite, il y a énormément de matchs et beaucoup de risques de blessures, il faut être vigilant à chaque match et à chaque entraînement pour être au meilleur de sa forme."

Le système de jeu : "J'ai l'habitude de jouer dans les deux systèmes (défenses à 4 et à 3), je n'ai pas vraiment de préférence, je jouerai là où le coach me jugera utile."

Quant à Youssouf Fofana, il a paru très détendu et très humble à l'idée d'intégrer l'équipe de France. Il est là pour faire ses preuves, mais ne souhaite pas se projeter rapidement sur la Coupe du monde. Selon lui, les deux matchs de Ligue des nations sont très importants. Il faudra être performant.

Sa convocation : "Alors, je ne m'y attendais pas du tout, mais selon vos collègues, ça me pendait au nez (rires), donc j'ai dû me préparer."

Être en Bleu : "Pendant deux ans, j'en ai rêvé, et aujourd'hui y être m'a rempli de fierté. Après, il faut passer outre, il faut montrer qu'on est là pour travailler et montrer ce qu'on sait faire pour revenir."

Sa complicité avec Tchouaméni : "Le retrouver en sélection (Aurélien Tchouaméni), c'est d'abord bien m'intégrer dans le groupe. Après, sur le terrain, c'est le coach qui fera ses choix. Ce n'est pas d'office le duo Tchouaméni-Fofana qui jouera malgré les absents, mais oui je suis très content de le retrouver ici."

La pression : "Je n'ai pas de pression encore concernant le Mondial. Pour le moment, c'est seulement de l'émerveillement, je profite à fond et j'essaye de m'intégrer afin de me concentrer sur les deux prochains matchs."

Ses modèles : "Il y a deux joueurs qui m'ont inspiré. Ce sont deux joueurs que je regarde, car ils ont un style différent du mien pour la beauté. À mes débuts, c'était Tanguy Ndombélé et quand j'étais jeune, c'était Yaya Touré."

Objectif Ligue des nations : "Avant de penser à la Coupe du monde, il faut déjà penser à faire sa première sélection."

Son parcours : "Là, vous avez touché un point sensible (rires). C'est vrai que lorsqu'on regarde en arrière, j'ai un parcours atypique, mais je me suis vite relevé. J'ai 23 ans et j'honore ma première convocation. Pour moi, ça a été des années de travail et je suis très fier de moi. J'espère rester constant."

Enfin, Randal Kolo Muani a semblé très à l'aise, à l'image du joueur qu'il est sur le terrain : joueur et facile, prenant ses marques relativement facilement. Il est en confiance et espère prendre du plaisir sous le maillot de l'équipe de France, et ce, dès l'entraînement en fin d'après-midi.

Sa convocation : "Je ne m'y attendais pas du tout, je suis très heureux et très content d'être ici."

Son transfert en Allemagne : "Je trouve que j'essaye de m'adapter à ce nouveau championnat (la Bundesliga), c'est un autre style de jeu que la Ligue 1. Je suis encore en cours d'apprentissage, donc je fais de mon mieux."

Ses rêves des Bleus : "À l'époque (à Nantes), je ne pensais pas à l'équipe de France, c'est arrivé plus rapide que prévu. C'était seulement dans un coin de ma tête."

Son envie d'être au Qatar : "Si je suis ici devant vous, c'est que je peux postuler pour la Coupe du monde. Ce sera à moi de prouver durant les entraînements, au quotidien et à l'Eintracht Francfort."

La pression en Bleu : "Je pense que c'est encore plus fort en pression d'être en Bleu qu'en Ligue des champions, car tu représentes une nation et elle est derrière toi, qui a deux étoiles sur le maillot. C'est plus qu'un rêve, c'est incroyable ce qu'il se passe."

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