Jeudi, l'entrée en lice de l'équipe de France féminine de handball dans les Championnats du monde ne s'est pas passée comme prévu. Certes, les Bleues se sont imposé contre l'Angola, mais d'extrême justesse, et clairement sans rassurer. Heureusement, l'Islande, l'adversaire du jour, n'était pas d'un gros calibre, et ce match devait permettre de travailler les automatismes.
Mais avant ça, il fallait respecter l'adversaire et se mettre en position d'aller chercher une victoire aisée contre l'adversaire supposément le plus faible de la poule. Mission accomplie rapidement, avec une Laura Glauser impériale dans les cages, puisqu'il faudra 8 minutes aux Islandaises pour enfin trouver la mire. L'attaque tourne, et après 15 minutes, le break est déjà fait (9-3).
Mais comme souvent dans ce cas-là, on voit poindre un léger relâchement chez les Bleues, et les Islandaises en profitent pour gonfler leur compteur but. Cela ne dure qu'un temps, les Bleues remettent les barbelés, évitent de donner de l'espoir à leurs rivales, et rejoignent les vestiaires en tête, la victoire déjà acquise (20-10) avec encore une période pour répéter les gammes.
L'occasion de donner du temps de jeu à quelques unes, comme Sarah Bouktit, efficace au poste, mais ce sont les cadres qui montrent la voie, notamment une Orlane Kanor à 100% au tir. L'écart ne décroit pas, les Bleues sont sérieuses, et semblent bien plus concentrées que jeudi soir. À 15 minutes du terme, l'écart est toujours là (25-16), mais on sent venir un peu de suffisance.
Alors les Françaises finissent de serrer le jeu pour se rassurer en défense, ce qui permet à Hatadou Sako de briller dans les cages. Olivier Krumbholz gère le temps de jeu de ses ouailles, et la France s'impose finalement 31-22. La qualification pour le tour principal est officielle, mais ce n'est pas une surprise. La Slovénie sera le dernier adversaire des Bleues pour le premier tour lundi, avec une vraie montée en régime attendue.
