À Naples, l'éruption est repoussée à quelques jours, ou quelques heures ?

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À Naples, l'éruption est repoussée à quelques jours, ou quelques heures ?

Rudi Garcia va-t-il vivre ses dernières heures à Naples ?
Rudi Garcia va-t-il vivre ses dernières heures à Naples ?AFP
Les fumerolles aperçues au-dessus de Naples après la déroute contre la Fiorentina juste avant la trêve internationale se sont dissipées : conforté par son volcanique président, Rudi Garcia est "serein" avant la reprise du Championnat d'Italie samedi.

Après une dizaine de jours où il a paru proche d'une éruption, le Napoli s'est rendormi… Au moins jusqu'à samedi 15h00 lorsque le champion en titre donnera le coup d'envoi de la 9ᵉ journée.

Il aura fallu une longue conférence de presse d'Aurelio De Laurentiis jeudi soir pour éteindre l'incendie qu'il avait lui-même partiellement contribué à allumer.

À entendre le propriétaire-président du Napoli, il n'a jamais été question durant la trêve de limoger son entraîneur français, en poste depuis juillet, et de confier l'équipe actuelle 5ᵉ du Championnat d'Italie, à sept points de l'AC Milan, à Antonio Conte.

"Après la défaite contre la Fiorentina, j'ai lu tout et n'importe quoi", a asséné "ADL" qui a reconnu dans la foulée avoir rencontré Conte, sans club depuis son départ de Tottenham en mars, mais simplement pour discuter.

Le producteur de cinéma a profité de la trêve pour reprendre en mains son club qu'il avait, de son propre aveu, un peu négligé en début de saison pour privilégier ses affaires.

"Droit de vie et de mort" 

De retour au quotidien au centre d'entraînement de Castel Volturno, De Laurentiis a rencontré un à un tous ses joueurs pour avoir leur ressenti.

"Ils sont tous derrière Garcia", a-t-il assuré, tout en les prévenant qu'il ne tolérerait désormais plus les gestes et critiques envers leur entraîneur, comme ont pu le faire Khvicha Kvaratskhelia et Victor Osimhen, mécontents d'être remplacés.

"Ils seront mis à l'amende. L'entraîneur a le droit de vie ou de mort sur eux avec ses choix tactiques", a martelé "ADL".

L'"omni-président" du Napoli a également apporté son soutien à un entraîneur qu'il avait pourtant égratigné après le revers contre la Fiorentina.

"Avec lui (Rudi Garcia, NDLR), je vis un mauvais moment", avait reconnu le dirigeant napolitain. Quand vous prenez un entraîneur qui ne connaît plus le football italien (Garcia a entraîné l'AS Rome entre 2013 et 2016, NDLR), peut-être qu'il a des difficultés".

Changement de ton jeudi soir: "Je l'ai dit à Garcia droit dans les yeux : 'Continue de faire ce que tu fais et ne t'inquiète pas'", a-t-il insisté, tout en laissant toujours planer une menace. "Tout le monde fait des erreurs, j'espère qu'elles ne vont pas se reproduire".

En attendant l'AC Milan 

En succédant à Luciano Spalletti qui a offert la saison dernière à Naples son premier titre depuis 1990, avec 16 points d'avance sur son dauphin, Rudi Garcia savait que sa tâche serait compliquée et l'exposerait immanquablement aux comparaisons et critiques.

Mais l'ancien entraîneur de Lille et de Marseille est "serein" et "tranquille", a-t-il assuré vendredi, même s'il n'a pas apprécié le traitement médiatique dont il a fait l'objet.

À Vérone, il sera privé de son meilleur attaquant (6 buts), le Nigérian Victor Osimhen, revenu blessé à une cuisse de la fenêtre internationale.

Alors que l'absence d'Osimhen pourrait durer un mois, Garcia a la certitude que "l'équipe est armée pour faire face à toutes les absences".

"Il faut gagner ce match, a-t-il espéré, et enchaîner les bons résultats" avec un déplacement mercredi à Berlin pour affronter l'Union en Ligue des champions.

"On a une semaine qui est très importante", a-t-il conclu, refusant de se projeter au-delà de la 10e journée et du choc au sommet contre l'AC Milan le 29 octobre au Stade Diego-Armando-Maradona.

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